Les marines américaine et philippine mènent leurs manœuvres conjointes sous l’œil de Pékin<!-- --> | Atlantico.fr
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Le commandant de la Septième flotte des États-Unis, le vice-amiral Karl Thomas.
Le commandant de la Septième flotte des États-Unis, le vice-amiral Karl Thomas.
©JAM STA ROSA / AFP

Tensions

L’exercice bilatéral annuel entre les flottes des deux pays a commencé ce lundi, dans un contexte de tensions avec Pékin en mer de Chine méridionale.

Les États-Unis et les Philippines ont entamé lundi 2 octobre leurs manœuvres navales conjointes annuelles, quelques jours après une querelle entre Pékin et Manille à propos d'une barrière flottante installée près d'un récif disputé en mer de Chine méridionale.

Plus d'un millier de marins prennent part à ces manœuvres, au large de la capitale Manille et au sud de Luçon, principale île des Philippines, qui comportent des exercices de lutte anti-sous-marine, entre bâtiments de surface et des exercices de guerre électronique.

Le commandant de la Septième flotte des États-Unis, le vice-amiral Karl Thomas, a déclaré lors d'une cérémonie d'ouverture à Manille que les droits de toutes les nations à protéger leur souveraineté nationale «étaient attaqués chaque jour en haute mer».

La Chine revendique la souveraineté sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, important carrefour de routes maritimes commerciales. Ces revendications suscitent une inquiétude croissante chez Washington et ses alliés de la région, Pékin ayant ignoré un jugement de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye qui avait estimé en 2016 qu'il n'y avait «aucun fondement juridique pour que la Chine revendique des droits historiques» sur l'essentiel de cette mer et ses ressources.

«L'ordre fondé sur des règles internationales» qui garantit la paix depuis des décennies a été «mis en lambeaux et mis à l'épreuve au bénéfice non pas de toutes les nations mais d'une seule nation», a ajouté le vice-amiral Thomas, sans mentionner explicitement la Chine.

Le Figaro

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