Le procès Dupond-Moretti terminé, la macronie retient son souffle<!-- --> | Atlantico.fr
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Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti lors d'une suspension d'audience de son procès devant la Cour de justice de la République (CJR), le 15 novembre 2023 à Paris
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti lors d'une suspension d'audience de son procès devant la Cour de justice de la République (CJR), le 15 novembre 2023 à Paris
©AFP - THOMAS SAMSON

« Ça laissera des traces »

La Cour de justice de la République, devant laquelle le garde des Sceaux a comparu pour prise illégale d’intérêts, rendra sa décision le 29 novembre.

« Aucun commentaire », souffle-t-on à l'Élysée. Pourtant, le camp d’Emmanuel Macron retient son souffle : une condamnation du garde des Sceaux en exercice (ce qui serait une première) le pousserait à coup sûr vers la sortie et affaiblirait un exécutif déjà pris dans une mauvaise passe.

En attendant le verdict de la Cour de justice de la République, le 29 novembre, les spéculations vont bon train sur l’avenir politique de l’ex-avocat, et sur un possible remaniement en cas d’éventuelle condamnation. « Tout le monde est dans l’expectative. Et ça s’accumule avec l’impression d’essoufflement renvoyé par ce gouvernement et par la Première ministre », résume un député Renaissance. Or, les trois magistrats professionnels et douze juges parlementaires qui la composent seront fixés sur le sort du ministre ce jeudi soir ou ce vendredi. « Ça va fuiter avant, au moins les grandes orientations », parie un membre de la macronie.

Pour le moment, Éric Dupond-Moretti a regagné son bureau jeudi après-midi. « Il a pu s’expliquer pendant deux semaines. Maintenant, il faut attendre », dit un proche. D’ici la, le ministre de la Justice enchaîne les déplacements et entend reprendre une activité normale. Mais le peut-il seulement ? 

En cas de condamnation, qui rimerait alors avec démission, « cela contribuera à nous fragiliser », prévoit un marcheur. « On nous rappellera que le président a voulu le garder à tout prix », dit-il. Qu’il avait fait campagne, aussi, en 2017 sur la promesse d’« une République exemplaire ».

Des noms circulent déjà pour remplacer le garde des Sceaux, en particulier celui de Yaël Braun-Pivet, ce que son entourage dément en bloc, mais aussi Sacha Houlié, président de la commission des Lois, ou encore Édouard Philippe, ex-Premier ministre.

Le Parisien

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