Le déplacement des premiers ministres de la Pologne, de la République tchèque et de la Slovénie à Kiev n'a pas fait l'unanimité et suscite l'inquiétude à Bruxelles<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, le 11 mars 2022, lors du sommet des dirigeants de l'UE à Versailles sur la guerre en Ukraine.
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, le 11 mars 2022, lors du sommet des dirigeants de l'UE à Versailles sur la guerre en Ukraine.
©Ludovic MARIN / AFP

Guerre en Ukraine

Les responsables européens redoutent les conséquences de "cette initiative solitaire", qui n'a pas été concertée avec les différents pays de l'Union européenne, selon des informations du Figaro.

Des dirigeants européens ont tenu à afficher leur solidarité et leur soutien à l'Ukraine en effectuant un déplacement à Kiev. Mateusz Morawiecki, Petr Fiala, Janez Jansa, les premiers ministres de la Pologne, de la République tchèque et de la Slovénie sont arrivés à Kiev, mardi, en début de soirée. Le vice-premier ministre polonais, Jaroslaw Kaczynski, était aussi présent pour ce voyage.

L'objectif réel des quatre dirigeants à travers cette initiative est d'apporter leur soutien à l'Ukraine et au président Zelensky.

Selon des informations du Figaro, "à Bruxelles et dans les capitales, cette initiative a fait grincer des dents". 

Mateusz Morawiecki avait bien informé le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, de ce projet, en marge du sommet de Versailles. 

Les capitales et les présidents des institutions européennes ont été alertés lundi soir que le déplacement était prévu pour le lendemain. Et, mardi, ils découvraient, surpris, le communiqué de presse des trois premiers ministres l'officialisant.

Selon un diplomate cité par le Figaro,  "ils ont un peu tiré la ficelle en disant qu'il venait au nom du Conseil européen. Ils n'ont pas été mandatés par les Vingt-Sept". 

Un haut fonctionnaire de l'Union européenne, cité par Le Figaro a évoqué les risques que représentaient cette initiative :  

"C'est une initiative solitaire qui comporte des risques. Il y a un processus très délicat de négociation entre les Russes et les Ukrainiens. Les Russes peuvent utiliser n'importe quoi comme excuse ou comme prétexte. Quand on prend une telle initiative, il faut être certain que cela va apporter quelque chose. Il ne faut surtout pas que cela aggrave la situation".

Le Figaro

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