La Turquie décide de quitter la Convention d'Istanbul réprimant les violences contre les femmes<!-- --> | Atlantico.fr
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La Turquie s'est retirée du premier instrument contraignant au monde pour prévenir et combattre les violence faites aux femmes, selon un décret présidentiel.
La Turquie s'est retirée du premier instrument contraignant au monde pour prévenir et combattre les violence faites aux femmes, selon un décret présidentiel.
©Yasin AKGUL / AFP

Unité familiale menacée ?

La Convention d'Istanbul de 2011 était le premier instrument contraignant au monde pour prévenir et combattre la violence contre les femmes. La Convention d'Istanbul oblige les gouvernements à légiférer pour lutter contre la violence domestique, notamment le viol conjugal et la mutilation génitale féminine. La Turquie décide de quitter cette Convention.

La Turquie s'est retirée du premier instrument contraignant au monde pour prévenir et combattre les violence faites aux femmes, selon un décret présidentiel publié vendredi 19 mars, selon des informations du Point. Cette décision a suscité les critiques du principal parti d'opposition. La Convention d'Istanbul de 2011 oblige les gouvernements à adopter une législation réprimant la violence domestique et les abus similaires, notamment le viol conjugal et la mutilation génitale féminine.

Selon des informations du Point, les conservateurs ont affirmé que la charte nuisait à l'unité familiale, encourageait le divorce et que ses références à l'égalité étaient utilisées par la communauté LGBT afin de mieux être acceptée dans la société turque.

Le départ de la Turquie est « une nouvelle dévastatrice », selon le Conseil de l'Europe. Le principal parti d'opposition en Turquie a également critiqué cette décision.

Le Point

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