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Jean-François Copé : "L'UMP n'a plus rien à voir avec celle de 2012"
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Le changement c'est maintenant

Le président du parti était l'invité de France Info ce jeudi matin.

Le premier tour des élections municipales 2014 a de quoi réjouir à droite. En effet, les résultats laissent envisager une vague bleue au soir du second tour. Un satisfecit pour Jean-François Copé, le président de l'UMP. Ce jeudi matin, sur les ondes de France Info, celui qui a été réélu au premier tour à Meaux a assuré "la droite et le centre-droit ont obtenu 46% des voix". Et "ce qui est intéressant" selon lui, c'est que le FN n'a pas réussi à s'allier avec des candidats UMP : "Elle a tout fait pour faire je ne sais quelle alliance contre nature avec l'UMP. Et nous avons été parfaitement clairs. Les digues ont parfaitement tenu".

Une des raisons de ces bons scores est que selon lui, le parti a changé. Pour Jean-François Copé "l'UMP d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec celle de 2012" au moment où la droite a perdu le pouvoir. Selon lui, le principal changement est que le parti il prône désormais d'"aller beaucoup plus loin", notamment avec l'abrogation des 35 heures. Plus précisément, alors qu'il est interrogé sur les 35 heures, que la droite n'a pas abrogées entre 2002 et 2012, le président de l'UMP répond : "On a pensé qu'on pourrait tenir le coup avec les 35 heures, moyennant quelques assouplissements. Mais ce n'est pas vrai, il faut aller beaucoup plus loin." "Il faut qu'on arrête de se payer de mots, avoir le courage de dire aux Français que ces efforts-là, c'est pas des mauvaises nouvelles, c'est des bonnes nouvelles parce qu'à la clé c'est une nation qui se redresse", a poursuivi le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne).

"Je préconise depuis longtemps que l'on fasse comme l'avait fait le général de Gaulle en 1958 à un moment où la France allait très mal: pendant six mois, par ordonnances et sur contrôle du Parlement, que l'on prenne tout de suite les cinq ou six décisions qu'on aura présentées aux Français lors de l'élection présidentielle", ce qui "évite les blocages habituels, les grèves, tout ce qui empêche notre pays de s'en sortir alors que nous avons une énergie extraordinaire en France qui ne demande qu'à se déployer."

Enfin, le président de l'UMP a été amené à donner son avis sur l'annonce d'une mesure fiscale pour les ménages après le second tour. Pour Jean-François Copé il s'agit d'une promesse démagogique : "Je comprends que c'est une annonce qui arrive comme ça entre les deux tours d'une élection municipale qui s'avère être un désaveu terrible du gouvernement en place sonne comme une promesse démagogique à laquelle plus aucun Français ne croit. La vérité, c'est que moi ce que je demande à François Hollande, c'est qu'il arrête de mentir aux gens".

Pour le président de l'UMP, "la seule solution, c'est un changement complet de politique". En clair que la gauche fasse une politique de droite ? "Je crois que c'est la seule solution oui".

lu sur France Info

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