Grèce : pour Hollande et Merkel, Athènes doit rester dans la zone euro<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Angela Merkel et François Hollande se retrouvaient à l'Elysée pour préparer le G7.
Angela Merkel et François Hollande se retrouvaient à l'Elysée pour préparer le G7.
©REUTERS/Thomas Pete

Binôme

L'Ukraine et la Grèce étaient au cœur des échanges entre la chancelière allemande et le président français, qui ont déjeuné ensemble ce vendredi.

A Paris, François Hollande et Angela Merkel ont tenu un discours de fermeté. Sur le dossier ukrainien, ils réclament l'application de "tous les accords de Minsk", "rien que les accords de Minsk", selon Le Figaro. Les deux chefs d'Etat tenaient une conférence de presse commune ce vendredi 20 février à l'Elysée, après un déjeuner et une rencontre dans le cadre de la préparation du G7.

"Les cessez-le-feu ont été plusieurs fois violés, ils doivent être maintenant intégralement respectés sur l'ensemble de la ligne de front", a déclaré François Hollande. "Je n'ai pas de confirmation de l'entrée de chars russes en Ukraine, mais il y a des risques qu'il y ait des escalades s'il y a un non-respect du cessez le feu", a-t-il ajouté, cité par Les Echos.

"Ne nous faisons pas d'illusions, le processus de paix en Ukraine prendra du temps", a souligné Angela Merkel, alors que l'on vient d'apprendre que les chefs de la diplomatie allemande, française, russe et ukrainienne se réuniront mardi à Paris, selon Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères.

Alors que les ministres des finances de la zone euro se retrouvent cet après-midi pour trouver un accord avec la Grèce, François Hollande et Angela Merkel ont réaffirmé que la Grèce devait rester dans la zone euro. "La position de la France, c'est que tout soit fait pour que du côté grec et du côté européen il puisse y avoir une plus forte cohésion encore de la zone euro, a rappelé François Hollande, selon Le Figaro. Je ne connais pas de scénario qui aujourd'hui soit sur une sortie de la Grèce de la zone euro."

Ils sont enfin revenus sur l'adoption de la loi Macron, grâce à l'utilisation du 49-3 par le gouvernement, mardi dernier. "Je crois que c'est une bonne chose que cette loi ait été adoptée" a commenté Angela Merkel. "Pour avancer, nous avons choisi la meilleure formule", s'est justifié François Hollande, insistant sur la nécessité de "ne pas perdre de temps" dans la mise en oeuvre des réformes.

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !