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Grèce : nouveau sommet extraordinaire de l'UE pour maintenir l'espoir d'un accord
©Reuters

Dernière chance ?

Les 19 ministres des finances européens sont réunis à Bruxelles ce mardi pour connaître les nouvelles propositions grecques. Mais la confiance est largement entamée.

En proposant son référendum, Alexis Tsipras savait qu'il jouait un jeu dangereux. En remportant le "non", il prenait le risque de couper toutes les négociations et de faire sortir, de facto, son pays de la zone euro. Mais le Premier ministre pensait aussi que les Européens pouvaient être partants pour une ultime salve de négociations. Il a bien gagné une partie de son pari, puisque le duo Hollande-Merkel a accepté d'écouter les nouvelles propositions grecques ce mardi lors d'un sommet extraordinaire des ministres des finances à Bruxelles.

La deuxième partie de son ambitieux pari était d'ailleurs de parvenir à un accord. En limogeant le charismatique et controversé Yanis Varoufakis, pour le discret Euclide Tsakalotos (bien que sur la même ligne), Alexis Tsipras espère bien calmer les tensions pour mieux avancer. Mais encore faut-il que la zone euro soit encore prête à des compromis. Dans de nombreux pays, le référendum a été vu comme un camouflet et l'opinion publique allemande ne veut, par exemple, plus entendre parler de la Grèce.

Angela Merkel s'est d'ailleurs montrée ferme : si elle attend des propositions précises de la part de la Grèce, elle a néanmoins souligné que celles des créanciers (et rejetées par le référendum) étaient "généreuses." De son côté, François Hollande s'est entretenu avec Barack Obama. Les deux ont affirmé l'importance du maintien d'Athènes dans la zone euro.

Ce mardi sera donc l'ultime rendez-vous : A 13 heures, les ministres des finances, puis les chefs d'Etat à 18h. En cas d'échec, la fin de journée pourrait bien acter du sort de la Grèce. Et peut-être celui de la zone euro. De son côté, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker affirme vouloir "éviter le Grexit" à tout prix ."Il y en a dans l'Union européenne qui, ouvertement ou sans le dire, souhaitent que la Grèce quitte la zone euro, les réponses les plus simples sont souvent les mauvaises."

Lu sur Le Monde

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