François Hollande défend son choix sur le quotient familial et recadre Manuel Valls<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande voit d'un bon oeil cette nouvelle réforme
François Hollande voit d'un bon oeil cette nouvelle réforme
©Reuters

Mise au point

Le gouvernement a annoncé lundi la baisse du plafond du quotient familial et la modulation de certaines aides en fonction des revenus dans un souci affiché de "justice" sociale.

François Hollande en province. Il s'agissait de l'un de ses engagements durant la campagne présidentielle. Le chef de l'Etat souhaite rester au contact des Français et faire passer des messages. Avant son déplacement ce mardi à Marseille, il a tenu à redire qu'il était seul maître à bord. Dans un entretien à La Provence, Hollande recadre Manuel Valls qui avait dit : "je fais de la politique, je suis ambitieux (…) Si, demain, on me proposait d'autres responsabilités, je les assumerais, bien évidemment. J'ai toujours pensé que j'avais la capacité d'assumer les plus hautes responsabilités de mon pays".

Réponse du président de la République : "il fait du bon travail et il sait que c'est toujours le président de la République qui décide". Cinglant. Mais le chef de l'Etat a aussi défendu ses choix dans cet entretien. Rvenant sur la décision du gouvernement de baisser le quotient familial, François Hollande a estimé qu'il s'agissait d'une mesure juste et efficace. "Deux options possibles se présentaient: dans un cas, on revenait sur l'universalité des allocations familiales. Dans l'autre, on réduisait l'avantage fiscal pour les revenus les plus aisés à travers une modification du quotient familial", dit-il. "J'ai préféré cette solution car elle est plus juste, plus simple et plus efficace. Elle ne concerne que 12% des ménages, les plus aisés", ajoute-t-il.

François Hollande déclare en outre à La Provence que le statut des auto-entrepreneurs sera préservé "mais en évitant certains abus". Il réaffirme qu'il ne touchera pas à l'âge de départ à la retraite mais répète que les Français devront cotiser plus longtemps. Le président assure par ailleurs qu'il ne remettra pas en cause les droits des chômeurs.

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