Procès Bis
Fin de vie : début du procès en appel du docteur Bonnemaison pour 7 cas "d'empoisonnement"
L'ancien urgentiste est accusé d'avoir injecté des produits mortels à des patients âgés et incurables.
Nicolas Bonnemaison revient devant les juges, après un premier acquittement en 2014. Les familles des victimes ont décidé de faire appel et le nouveau procès se tient à partir de ce lundi devant la cour d'appel du Maine-et-Loire. Il s'agit de juger cet ancien urgentiste, accusé d'avoir "empoisonner" 7 personnes âgées et incurables dans un geste "hyper-compassionnel."
Deux familles se sont portées partie civile dans ce procès sur la fin de vie qui pourrait faire jurisprudence. Depuis le premier procès, l'Assemblée nationale s'apprête à entériner un projet de loi pour "le droit à la sédation profonde et continue" sur des patients incurables.
De son côté, le docteur Bonnemaison a été radié de l'ordre des médecins même s'il conteste cette décision devant la justice européenne.
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