Grèce, le jour d'après : Tsipras et ses créanciers ne parviennent pas à se mettre d'accord, Hollande et Merkel estiment qu'il y a "urgence"<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande a reçu Angela Merkel à l'Elysée ce lundi 6 juillet
François Hollande a reçu Angela Merkel à l'Elysée ce lundi 6 juillet
©Reuters

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Les Grecs ont dit "Oxi" aux propositions des créanciers lors du référendum de dimanche. Une réponse qui provoque un séisme dans la zone euro.

  • le non l'a emporté avec plus de 61% des voix
  • plusieurs réunions entre dirigeants européens sont prévues ce lundi
  • François Hollande recevra Angela Merkel ce lundi soir
  • un sommet européen se tiendra mardi
  • Yanis Varoufakis démissionne

A LIRE AUSSI - Et maintenant quelle Europe après le référendum grec ?

21h55 Le ministre grec des Affaires étrangères espère "parvenir à un bon compromis"

En visite en Israël, le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias a prôné ce lundi la "prudence" après la victoire du non au référendum. "Nous devons être prudents après cette victoire, nous devons calmer les choses et continuer les négociations pour parvenir à un bon compromis", a affirmé le ministre lors d'une interview à la deuxième chaîne de télévision privée israélienne. 

21h35 Les Pays-Bas veulent que la Grèce se réforme en profondeur

Le premier ministre néerlandais Mark Rutte a averti son homologue grec : "Si les choses restent en l'état, nous sommes dans l'impasse. Il n'y pas d'autre choix. Ils doivent être prêts à accepter de profondes réformes", a-t-il déclaré lors d'un débat au parlement sur la victoire du "non" au référendum grec de la veille. "En l'absence de telles réformes, a poursuivi le chef du gouvernement, les Pays-Bas ne sont pas prêts à contribuer davantage au sauvetage des comptes publics d'Athènes. C'est désormais au gouvernement grec de faire de nouvelles propositions qui devront être soumises mardi aux chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro", a ajouté Mark Rutte.

21h17 Les Espagnols votent "oui" à la solidarité mais avec de la "responsabilité"

Le chef du gouvernement conservateur espagnol, Mariano Rajoy, s'est déclaré en faveur d'une aide à la Grèce mais non sans "responsabilité" et réformes de la part d'Athènes, au lendemain du non des grecs lors d'un référendum sur les réformes proposées par ses créanciers. "Ce qui compte, c'est que la Grèce sache que nous sommes disposés à l'aider ... mais la clef c'est qu'en échange on mène les réformes nécessaires à la croissance et la création d'emploi. "Solidarité oui, mais elle doit être accompagnée de responsabilité".

20h58 Fidel Castro félicite Alexis Tsipras pour sa "brillante victoire"

L'ancien président cubain Fidel Castro a félicité Alexis Tsipras pour sa "brillante victoire politique" au référendum de dimanche. Fidel Castro, 88 ans, souligne dans la lettre, transmise aux medias, avoir "suivi de près cette victoire" sur Tele Sur, la chaîne de télévision vénézuélienne à diffusion mondiale. La Grèce est un pays "familier" pour Cuba, notamment par son histoire et ses enseignements, en particulier celui de "la plus complexe de tous les activités humaines : l'art et la science de la politique". "Votre pays, écrit-il, suscite l'admiration des peuples latino-américains et des Caraïbes", dans sa manière de "défendre son identité et sa culture contre les agressions extérieures". Il souhaite enfin "au cher collègue Alexis Tsipras, le plus grand succès". 

20h32 LA BCE accorde un délai aux banques grecques

La Banque centrale européenne (BCE) s’est accordé un délai, ce lundi 6 juillet. Les 25 membres du conseil des gouverneurs ont décidé de maintenir le mécanisme de fourniture de liquidité d'urgence (ELA) au bénéfice des banques grecques au niveau actuel, à savoir 89 milliards d’euros. Une décision qui sauve ainsi – pour le moment du moins – les établissements bancaires d’une rupture de liquidités, qui serait intervenue dès mardi 7 juillet sans cette prolongation.

Chat échaudé... L’institut de Francfort a également décidé de durcir les conditions d'octroi à l'avenir, en augmentant la décote pratiquée sur les titres mis en garantie par les banques grecques pour avoir accès à l'ELA – appelés "collatéraux".

20h01 Macron soutient "le peuple grec"

Interrogé par le quotidien La Provence ce matin, le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a tenu à préciser ses propos après une vive polémique qui a marqué la journée. Macron avait affirmé voir "le FN comme une forme de Syriza à la française". Cette déclaration a déclenché toute la journée de nombreuses réactions, certains responsables demandant même la démission du ministre.

Sur Twitter, Emmanuel Macron affirme avoir déclaré que "le FN est, toutes choses égales par ailleurs, une forme de Syriza à la Française d'extrême droite. Aucune confusion possible entre le FN et Syriza, issu de la gauche grecque qui s'est construite dans la résistance face au nazisme". Le ministre a ensuite appelé au "soutien du peuple grec".

19h45 François Hollande : "Il y a urgence pour la Grèce, urgence pour l'Europe"

François Hollande et Angela Merkel ont fait une déclaration commiune. Le président français a été le premier à s'exprimer : "la porte est ouverte aux discussions avec la Grèce". Alexis Tsipras doit faire des "propositions sérieuses", ajoute le président. "Il y a urgence pour la Grèce, urgence pour l'Europe. L'Europe n'est pas qu'une construction financière. C'est une conception du monde, une conception fondée sur l'ouverture, le respect. En Europe, il y a de la place pour la solidarité. Mais l'équilibre entre la solidarité et la responsabilité doit être notre ligne de conduite".

Puis, la chancelière allemande a pris la parole. Les "conditions préalables" pour un retour des négocations "ne sont pas réunies", dit-elle. "On attend les propositions précises du Premier ministre grec, Alexis Tspiras. Nous devons trouver une situation de sortie. Nous avons déjà fait preuve de beaucoup de solidarité. Il faut que chaque pays assume sa responsabilité et doit faire preuve de solidarité."

19h19 La Maison Blanche appelle la Grèce et l'UE à trouver un compromis

"Le référendum est terminé mais notre vision reste la même", a expliqué Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche, jugeant qu'il était dans l'intérêt des deux parties de trouver une solution " qui permette à la Grèce de rester dans la zone euro".

18h38 Les Bourses européennes dégringolent

Les principales places boursières ont terminé la séance de ce lundi en baisse : 
- Londres: -0,76%, à 6.535,68 points
- Francfort: -1,52%, à 19.673,56 points
- Paris: -2,01%, à 4.711,54 points
- Lisbonne: -3,81%, à 5.366,84 points

- Milan: -4%, à 21.601 points

18h22 Angela Merkel est accueillie à l'Elysée

La chancelière allemande Angela Merkel est arrivée lundi à 18heures à l’Élysée pour un entretien, suivi d'un dîner de travail, avec François Hollande afin d'accorder la position du couple franco-allemand au lendemain de la victoire du non au référendum grec. Elle a été accueillie par le président français au pied des marches du perron de l’Élysée.

Cette rencontre intervient à la veille d'un sommet de la zone euro à Bruxelles, après le vote des Grecs contre les propositions des créanciers du pays. Elle "s'inscrit dans le cadre de la coopération permanente entre la France et l’Allemagne pour contribuer à une solution durable en Grèce", a indiqué l’Élysée. Les deux dirigeants doivent faire une déclaration conjointe vers 19H15, avant le dîner.

18h01 Les banques restent fermées

Alors qu'elles devaient rouvrir leurs portes, les banques resteront bien fermées ces mardi et mercredi. L'information vient d'être confirmée par une annonce du patron de la fédération bancaire grecque.

17h45 : Euclide Tsakalotos nommé ministre grec des Finances

Euclide Tsakalotos a été nommé lundi nouveau ministre grec des Finances et succède ainsi à Yanis Varoufakis, selon des sources officielles. Euclide Tsakalotos, professeur d'économie de 55 ans, en charge des affaires économiques internationales, né à Rotterdam, éduqué à Oxford, est une personnalité beaucoup plus discrète que le décapant ministre sortant.

17h02 Valéry Giscard d'Estaing veut "mettre la Grèce en congé de l'euro"

Valéry Giscard d'Estaing, artisan de l'adhésion de la Grèce à l'Union européenne en 1980, propose lundi de "mettre la Grèce en congé de l'euro", après le "non" des Grecs, dimanche, aux réformes proposées par l'UE. "Il faut mettre la Grèce en congé de l'euro", car les électeurs grecs ont "abandonné l'union économique, et donc indirectement l'union monétaire" lors de l'élection du dirigeant de gauche radicale Alexis Tsipras, et "confirmé ce choix par le référendum" de dimanche, déclare l'ancien président français, dans une interview publiée lundi sur le site de L'Express.

16h27 Le FMI prêt à aider la Grèce

Le Fonds monétaire international (FMI) est prêt à aider la Grèce "si on lui en fait la demande", a déclaré ce lundi 6 juillet sa directrice générale Christine Lagarde au lendemain du rejet du plan des créanciers. "Nous surveillons la situation de près et nous nous tenons prêts à aider la Grèce si on nous en fait la demande", a déclaré la dirigeante dans un communiqué, ajoutant que le FMI avait "pris acte" du référendum de dimanche. 

15h56 : Le réalisateur Costa-Gavras appelle François Hollande à aider la Grèce

"Je fais appel au président pour qu'il fasse tout ce qui est possible pour que la Grèce sorte de cette tragédie. Seule la France peut le faire, et seul le président, parce que les Grecs font confiance à la France", a déclaré le cinéaste franco-grec Costa-Gavras, âgé de 82 ans, qui a quitté la Grèce à 18 ans pour étudier en France.

"Je sais qu'il peut faire quelque chose. Il a déjà fait des gestes qui m'ont paru très positifs, très importants. Maintenant, c'est le moment de continuer, parce que d'une certaine manière en votant non, les Grecs se sont tournés aussi vers lui", a ajouté le cinéaste, jugeant que, "dans un sens, la France est le seul espoir pour la Grèce, quand on voit les positions que prennent tous les autres". Et de conclure : "J'espère aussi que (le Premier ministre grec Alexis) Tsipras fera les concessions nécessaires, parce qu'elles doivent se faire des deux côtés pour que ça se termine le mieux possible".

15h35 : Varoufakis n'est plus ministre mais reste le super-héros du Web



15h03 Tsipras et Merkel enfin d'accord

Le Premier ministre grec "s'est mis d'accord lundi lors d'un entretien téléphonique avec la chancelière Angela Merkel pour qu'Athènes présente mardi, lors du sommet européen, des propositions du gouvernement grec visant à conclure un accord avec les créanciers, UE et FMI, a indiqué un bref communiqué du gouvernement grec.

14h38 L'euro se redresse malgré tout

L'euro s'est ponctuellement redressé face au dollar dans les échanges asiatiques lundi, après la démission surprise du ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, au lendemain de la victoire du non au référendum sur les propositions des créanciers d'Athènes.

14h20 La Bourse de New en baisse elle aussi

La Bourse de New York, de retour d'un week-end prolongé par un jour férié (le 4 juillet), s'orientait vers une ouverture à la baisse lundi, tout comme celle de Paris un peu plus tôt. "Il est fort probable que les marchés financiers ont déjà anticipé une solution radicale pour l'avenir de la Grèce au sein de la zone euro", souligne John Plassard de Mirabaud Securities. Certains observateurs accueillaient aussi favorablement la démission du ministre des Finances grec Yanis Varoufakis, éventuel prélude à des négociations moins compliquées avec Athènes.

13h58 Tsipras et Poutine souhaitent développer la "coopération russo-grecque"

On en sait un peu plus sur ce que se sont dit Tsipras et Poutine. En effet, Selon un communiqué de la présidence russe, suite à la conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et Alexis Tsipras, les deux dirigeants ont également discuté "de plusieurs questions liées au développement de la coopération russo-grecque". Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a par ailleurs répété que la Grèce n'avait jusqu'ici "demandé aucune aide" à la Russie.

13h45 : Le chef de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem montre sa déception

Le chef de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, s'est exprimé ce lundi. "Les résultats du référendum (...) ne nous rapprochent pas d'une solution", a dit aux journalistes M. Dijsselbloem, qui est également ministre néerlandais des Finances, avant une réunion avec le Premier ministre Mark Rutte.

13h26 : L'Allemagne a pris acte du "non" et respecte ce résultat

Le gouvernement allemand "a pris acte du 'non' clair et respecte ce résultat, le gouvernement fédéral reste prêt au dialogue (...) mais compte tenu de la décision d'hier des citoyens grecs, les conditions pour des négociations sur un nouveau programme d'aide ne sont pas réunies", a déclaré lors d'une conférence de presse régulière du gouvernement à Berlin ce porte-parole, Steffen Seibert.

13h15 : Alexis Tsipras a appelé Vladimir Poutine qui lui a apporté son soutien

Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, s'est entretenu ce lundi au téléphone avec Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), ainsi qu'avec le président russe, Vladimir Poutine, a-t-on appris de sources gouvernementales grecques. Poutine a exprimé à Tsipras son "soutien au peuple grec" face aux "difficultés à surmonter".

12h55 : Hollande s'est entretenu avec la Grèce

François Hollande a discuté au téléphone ce lundi matin avec le présient grec Prokópis Pavlópoulos. Le premier ministre Alexis Tsipras s'est lui entretenu avec Mario Draghi, le président de la BCE.

12h39 : La stabilité de l'Europe "n'est pas en jeu"

Valdis Dombrovskis, le vice-président de la Commission européenne chargé de l'euro, s'est exprimé sur l'impact du résultat du référendum et a affirmé que la stabilité de la zone euro "n'est pas en jeu". "Nous avons tous les outils nécessaires pour assurer la stabilité financière de la zone euro (...) il est très clair que nous sommes capables de défendre" la monnaie actuelle, a-t-il déclaré, estimant que le NON au référendum avait "clairement compliqué les choses" pour maintenir la Grèce dans la zone euro.

12h25 : L'Espagne n'envisage pas de Grexit

L'Espagne "n'envisage absolument pas une sortie de la Grèce de l'euro", a déclaré le ministre de l'Economie, Luis de Guindos. Selon le gouvernement espagnol en revanche, la Grèce doit tout de même "appliquer les règles" européennes de réduction des déficits.

12h06 : Qui remplacera Varoufakis ?

Selon Reuters, le chef des négociations avec l'Union Européennes, Euclide Tsakalotos, serait bien placé pour remplacer l'ex-ministre des Finances Yanis Varoufakis;

11h49 : L'Allemagne "ne voit pas de raison" de reprendre les négociations

Un porte-parole du gouvernement allemand a déclaré que "les conditions ne sont pas réunies pour des négociations sur une nouvelle aide à la Grèce". "C'est à la Grèce et à son gouvernement d'agir pour rester dans l'euro" a-t-il estimé, indiquant qu'il ne voyait "pas de raison" de parler de la restructuration de la dette Grecque. 

11h20 : L'Eurogroupe attend de "nouvelles propositions"

L'Eurogroupe a annoncé dans un communiqué que le résultat du référendum était "regrettable pour le futur de la Grèce", mais qu'il avait "pris note" des attentes des Grecs. Il attend maintenant "de nouvelles propositions des autorités grecques". 

11h05 : L'Eurogroupe se réunira mardi à 13 heures

Selon Jeroen Dijsselbloem, qui préside les réunions des ministres des Finances de la zone euro, l'Eurogroupe devrait se réunir à 13 heures mardi 7 juillet pour évoquer l'avenir de la Grèce.  

11h00 : La Comission Européenne prête à s'exprimer

Valdis Dombrovskis, le vice-président de la Commission Européenne en charge de l'euro, a annoncé qu'il s'exprimerait au cours d'une conférence de presse ce lundi à midi, afin de réagir sur l'impact du résultat du référendum. 

10h50 : Le gouvernement italien attend un accord

Le gouvernement italien appelle la Grèce et l'Europe à trouver un compromis. Sandro Gozi, secrétaire d'Etat italien aux Affaires européennes, a déclaré : "Si chacun pense avoir raison et que les autres ont complètement tort, nous n'irons nulle part." 

10h30 : Réunion des dirigeants grecs

L'ambiance est plutôt détendue au lendemain du référendum pour les dirigeants grecs. Le président Prokópis Pavlópoulos et le Premier ministre Alexis Tsipras sont en réunion à Athènes avec les dirigeants du pays.

10h20 : La presse allemande réagit

Un correspondant de France 2 basé à Berlin a fait le tour de la presse allemande et partage l'avis des médias allemands sur Facebook. "Célèbrent-ils leur disparition", se demande Bild Zeitung ce lundi. Dans un article qu'il titre : "La Grèce a voté pour le Grexit", le quotidien note : "Devons-nous vraiment parler avec un gouvernement qui a traité l'Europe de "terroriste" ? […] Nous devons aider les Grecs, mais plus ce gouvernement qui, en six mois, a transformé ce beau pays en une poudrière capable d'exploser à tout moment". Même chose pour la Süddeutsche Zeitung qui publie : "Avec ce gouvernement, la Grèce est arrivée au bout de son chemin dans la zone euro". Le Spiegel Online titre : "Maintenant, place aux semaines amères". Le journal FAZ estime lui, que "Tsipras et son gouvernement ont promis l'impossible aux électeurs".

10h05 : Macron pas d'accord avec Juppé

Emmanuel Macron "ne partage pas du tout" l'appel d'Alain Juppé pour exclure la Grèce de la zone euro.

9h53 : le successeur de Varoufakis déjà connu ?

Selon Reuters, Euclide Tsakalotos devrait succéder à Yanis Varoufakis au ministère des Finances. Il occupait la fonction de coordinateur des négociations avec l'Union européenne.

9h40 : la bourse de Paris en baisse

Le Cac 40 est en baisse de 1,50% après quelques minutes d'ouverture.

9h25 : l'avis de Guaino

9h17 : Le Foll demande à la Grèce de nouvelles propositions

Stéphane Le Foll a pressé le gouvernement grec de faire de "nouvelles propositions", estimant que "personne", chez les "dirigeants responsables", ne veut de la sortie de la Grèce de la zone euro.

9h03 : l'heure de vérité pour la presse espagnole

8h56 : l'Allemagne n'a plus d'excuses pour ne pas négocier ?

"Manifestement, M.Varoufakis a estimé qu'il ne voulait pas donner de prétexte à madame Merkel pour refuser les négociations" a analysé Eric Coquerel, coordinateur du Parti de gauche sur Sud Radio. 

8h44 : Sapin juge que c'est à la Grèce de faire des propositions

C'est au "gouvernement grec de faire des propositions. (...) Le vote lui-même ne règle rien", a expliqué Minchekl Sapin sur Europe 1 ce lundi matin. Ce qui permettra de savoir si la Grèce sort ou reste dans l'Euro "c'est la qualité des négociations qui vont s'ouvrir", a-t-il aussi indiqué. "Aucune solution ne pourra être trouvée s'il y a pas entre Angela Merkel et François Hollande (...) une conversation en profondeur, en vérité" a conclu le ministre des Finances.

8h33 : Désir prône les vertus de l'axe franco-allemand

8h27 : l'analyse d'Alain Juppé

"Le peuple grec a choisi. Il a dit non au plan que lui proposait la zone euro. C’est son droit souverain et nous devons le respecter. Il faut maintenant tirer les conséquences de cette situation. (...) N’oublions pas que si l’économie grecque est là où elle en est, c’est d’abord parce qu’il y a quelques années la vérité sur ses comptes a enfin mis en lumière l’ampleur de ses déficits dissimulés et que les réformes qui s’imposent depuis longtemps pour moderniser son système fiscal et ses régimes de retraite n’ont pas été faites. (...) La Grèce n’est plus en mesure aujourd’hui d’assumer les disciplines de la zone euro. Chercher à l’y maintenir à tout prix, par des arrangements de circonstance,  fragiliserait l’ensemble du système . Nous devons l’aider à organiser sa sortie, sans drame. Ce qui ne veut pas dire qu’elle doit aussi sortir de l’Union . Elle doit , si elle le souhaite , y garder sa place comme les autres Etats membres qui n’ont pas intégré la zone euro" a écrit Alain Juppé sur son blog.

8h18 : les mots de Hollande à Tsipras

"On respecte le vote des Grecs. Tu me dis que tu ne veux pas sortir de l'euro, soit. Mais j'attire ton attention sur le fait que beaucoup de pays d'Europe du Nord sont très remontés. Je suis prêt à t'aider mais il faut que tu me laisses t'aider" aurait dit François Hollande à Alexis Tsipras dimanche soir.

8h08 : "minister, no more"

8h00 : Varoufakis explique davantage sa démission

"Je suis fier du dégoût que j'inspire aux créanciers. Nous, à gauche, nous savons agir collectivement sans nous soucier des privilèges d'un poste. Je soutiens totalement le Premier ministre, le nouveau ministre des Finances et notre gouvernement" a commenté Varoufakis ajoutant "l'effort surhumain pour honorer le brave peuple grec et le fameux 'non' qu'ils ont offert aux démocrates ne fait que commencer".

7h55 : le commentaire de Cambadélis 

7h45 : Varoufakis démissionne

Yanis Varoufakis jette l'éponge. "Après les résultats, on m'a informé que certains membres de l'Eurogroupe préféraient que je sois absent des réunions de ce groupe.Une idée que le Premier ministre a jugé potentiellement utile pour parvenir à un accord". "C'est pour cela que je quitte le ministère des Finances aujourd'hui", poursuit le ministre des Finances.

7h37 : les images de François Hollande après les résultats en Grèce

Le président a aussitôt appelé Angela Merkel et Alexis Tsipras.

7h30 : la présidente de l'Argentine salue le "non" en Grèce

"On ne peut exiger de personne qu'il signe son propre acte de décès", écrit Cristina Kirchner sur Twitter.

7h22 : un journal grec fait sa une sur la réaction de Jeroen Dijsselbloem, président l'Eurogroupe, apprenant le résultat du référendum

7h16 : Cameron fera "tout" pour protéger l'économie de son pays

David Cameron a assuré qu'il "fera tout ce qui est nécessaire pour protéger" son économie. "C'est un moment critique dans la crise économique grecque. Nous continuerons à faire tout ce qui est nécessaire pour protéger notre sécurité économique dans cette période d'incertitudes", a déclaré le porte-parole du Premier ministre. 

7h10 : Varoufakis dit "oui" à une Europe "démocratique"

"Notre 'non' est un grand et majestueux 'oui' à une Europe démocratique et rationnelle. C'est le "non" à une vision dystopique de l'Eurozone qui fonctionne comme une cage de faire pour les peuples" a tweeté le ministre des Finances grec.

7h05 : toute la presse parle d'une sortie de l'euro

7h00 : les bourses asiatiques réagissent mal

Les marchés étaient en baisse lundi en Asie, l'euro limitant provisoirement ses pertes, sous l'effet du non grec. Tokyo cédait 2,18%, Hong Kong abandonnait 3,18% à la pause méridienne après avoir ouvert en hausse de 0,7%, Sydney se repliait de 1,18%, Séoul de 1,83% 

6h55 : l'Allemagne en colère

Sigmar Gabriel a expliqué de nouvelles négociations des Européens avec Athènes paraissaient désormais "difficilement imaginables". Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a "coupé les derniers ponts" entre son pays et l'Europe, a indiqué le ministre de l'éEconomie qui est aussi vice-chancelier du gouvernement d'Angela Merkel, dans un entretien lundi au quotidien Tagesspiegel. 

6h45 : et maintenant quel visage pour l'Europe ? L'analyse de Florent Parmentier

"Le référendum grec permet de lever doutes sur la volonté de l’opinion publique ; celle-ci s’avère hostile à l’austérité telle qu’elle est appliquée depuis plusieurs années, pour les trois cinquièmes des suffrages exprimés. Ce n’est pas tant l’effondrement économique sévère que l’impossibilité s’entrouvrir la sortie du tunnel qui a permis la victoire du non.

De fait, le résultat grec peut être commenté à trois niveaux : celui des manifestations immédiates dans la rue, qui sont des manifestations de joie pour ceux qui sortent ; celui des opinions médiatiques, qui dans leur majorité, en France ou dans d’autres pays européens, restent favorables à l’intégration européenne ; enfin, celui des gouvernants, qui doivent tenir compte des médias et des opinions publiques, ainsi que de la compréhension de leurs propres intérêts.

La suite des événements est malheureusement incertaine, plusieurs scénarios semblant possibles à l’heure actuelle. Le scénario de la rupture des relations avec l’UE ou l’eurozone n’est toutefois pas le plus probable, de même que celui d’un renforcement de l’intégration européenne. C’est entre ces deux situations extrêmes que les négociateurs vont devoir contenter des demandes contradictoires, en faisant en sorte que chacun puisse garder la face". (...)

Le référendum grec met les Européens dans une situation différente de 2005, au moment du vote sur la constitution.

6h30 : Tsipras savoure "sa" victoire

Alexis Tsipras n'a pas caché sa joie après la victoire du "non".  "Cette fois la dette sera sur la table des négociations" a déclaré le Premier ministre grec.

Ce qu'il faut savoir ce lundi matin

Le "non" aux propositions des créanciers de la Grèce l'a emporté avec 61,31% contre 38,69%. Un résultat qui bouleverse les équilibres de la zone euro. Ainsi, depuis dimanche soir, les annonces de réunion se succèdent pour trouver une solution. Les dirigeants de la zone euro se réuniront donc ce mardi à Bruxelles pour un sommet consacré aux conséquences de la victoire du non. "Ce résultat est très regrettable pour l'avenir de la Grèce", a estimé Jeroen Dijsselbloem, le ministre des Finances des Pays-Bas, qui préside l'Eurogroupe.

La tenue d'un sommet, confirmée par Donald Tusk, président du Conseil européenn, avait été réclamée dans la soirée par Angela Merkel et François Hollande, qui se sont entretenus au téléphone dimanche soir et doivent se rencontrer lundi à Paris. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui avait fait campagne pour le oui au référendum, s'exprimera officiellement sur le résultat mardi lors d'une session plénière du Parlement européen à Strasbourg.

En attendant, il s'est lancé dès dimanche soir, une fois connu le résultat du vote en Grèce, dans des consultations avec les dirigeants "des 18 autres pays de l'union monétaire et des institutions européennes", a précisé la Commission, excluant ainsi la Grèce des interlocuteurs de son président. Par ailleurs, ce lundi, Juncker s'entretiendra Mario Draghi, patron de la Banque centrale européenne (BCE).

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