Emmanuel Macron commémore le bicentenaire de la mort de Napoléon en ce mercredi 5 mai<!-- --> | Atlantico.fr
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Cette photo montre un buste de l'empereur français Napoléon Ier dans le musée qui lui est dédié à l'Ile-d'Aix où l'empereur a vécu du 8 au 15 juillet 1815 avant de quitter définitivement la France.
Cette photo montre un buste de l'empereur français Napoléon Ier dans le musée qui lui est dédié à l'Ile-d'Aix où l'empereur a vécu du 8 au 15 juillet 1815 avant de quitter définitivement la France.
©Philippe LOPEZ / AFP

Histoire de France

Une journée de commémoration du 200e anniversaire de la mort de Napoléon est organisée ce mercredi 5 mai. Pour l'Elysée, il ne s'agit pas de célébrer mais de « regarder en face » l'héritage laissé par l'empereur.

Emmanuel Macron va prononcer un discours ce mercredi 5 mai à l’occasion du 200e anniversaire de la mort de Napoléon. Le président de la République va « regarder en face » l’héritage laissé par l’empereur, à la fois figure admirée et controversée de l’Histoire de France, selon les précisions de l’Elysée : « Commémorer n’est pas célébrer ».

L’Elysée souhaite ainsi éviter toute éventuelle polémique sur le bien-fondé de ce choix alors que Napoléon est critiqué notamment pour avoir rétabli l’esclavage.

Emmanuel Macron va se rendre ce mercredi après-midi à l’Institut de France pour participer à une cérémonie avec des académiciens et des lycéens. Il s’exprimera après un exposé de l’historien Jean Tulard, l’un des meilleurs experts de Napoléon en France.

Le chef de l’Etat déposera une gerbe de fleurs au pied du tombeau de l’empereur, sous le dôme des Invalides. Emmanuel Macron devrait alors être entouré de la ministre des Armées, Florence Parly, du chef d’état-major des Armées, François Lecointre, et de Jean-Christophe Napoléon Bonaparte.

Emmanuel Macron va tenter de « regarder en face » cet « être complexe » qu’était Napoléon, sans exprimer de « jugement rétrospectif dix générations plus tard » et en n’étant « ni dans l’hagiographie, ni dans le déni, ni dans la repentance », selon l’Elysée.

Mort le 5 mai 1821 en exil sur l’île britannique de Sainte-Hélène, Napoléon reste une figure controversée pour son action durant la quinzaine d’années où il a exercé le pouvoir, entre 1799 et 1815. La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Élisabeth Moreno, l’a ainsi récemment critiqué pour être un « grand misogyne » et avoir « rétabli l’esclavage » en 1802 alors qu’il avait été aboli en 1794, cinq ans après la Révolution.

Emmanuel Macron devrait affirmer que ce rétablissement a été « une abomination », selon les précisions de l’Elysée, en précisant qu’il s’exprimera de nouveau sur le sujet le 10 mai pour le 20e anniversaire de la loi Taubira reconnaissant « la traite négrière et l’esclavage ».

Huffington Post

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