Lionel Jospin a apporté son soutien ce dimanche 8 mai à Lamia El Aaraje, qui envisage de se présenter dans la 15e circonscription de Paris en dépit de l'accord PS-LFI dans le cadre de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale.
Lionel Jospin a apporté son soutien à la candidate du Parti socialiste Lamia El Aaraje, qui se dit victime de l'alliance passée par son parti avec Jean-Luc Mélenchon. Une autre grande figure socialiste prend donc ses distances vis-à-vis du choix des instances du PS de rejoindre la Nouvelle Union populaire écologique et sociale pour les législatives. Lionel Jospin s'est affiché ce dimanche 8 mai, lors d'une déambulation dans le 20e arrondissement de Paris, aux côtés de Lamia El Aaraje, qui envisage de se présenter en dissidence dans la 15e circonscription de la capitale en dépit de l'accord passé entre le PS et LFI.
« À ce stade, je suis à côté d'elle », a indiqué l'ancien Premier ministre, sans s'exprimer sur le contenu de l'accord qui a permis à la gauche de s'unir derrière Jean-Luc Mélenchon pour les élections législatives, sous la bannière NUPES.
Lamia El Aaraje a été écartée par l'accord au profit d'une candidature de Danielle Simonnet (LFI)/
Lamia El Aaraje estime pourtant être « la candidate légitime, de l'union ». L'ancienne députée PS de Paris avait remporté la précédente bataille en juin 2021 contre Danielle Simonnet, mais son élection avait été annulée en janvier 2022 par le Conseil constitutionnel.
Dans cette circonscription, LFI a considéré que l'élection précédente ayant été annulée, Lamia El Aaraje ne pouvait être considérée comme une députée sortante. L'intéressée juge qu'il s'agit d'une « injustice qui doit être réparée ».
En plus de Lionel Jospin, elle est officiellement soutenue par Anne Hidalgo, qui a indiqué qu'elle serait « à ses côtés ».
Le PS a adopté jeudi soir, lors de son Conseil national approuvant l'accord avec les Insoumis, un amendement demandant à revoir ce dossier.
Depuis plusieurs jours, plusieurs figures historiques du Parti socialiste comme Carole Delga, Bernard Cazeneuve, François Hollande et Jean-Christophe Cambadélis, ont dénoncé l'accord passé avec Jean-Luc Mélenchon.
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