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Dette grecque : Athènes bientôt en situation de défaut
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Au bord du gouffre

Selon le Premier ministre grec, l’accord avec les créanciers privés sera conclu à temps, mais les agences de notation semblent moins optimistes.

[Mis à jour le 17 janvier 2012]

L'agence Fitch annonce à son tour que la Grèce sera bientôt en situation de défaut. "La Grèce est insolvable, elle sera donc bientôt en situation de défaut", a déclaré Edward Parker, le directeur en charge des notes en Europe, Afrique et Moyen-Orient chez Fitch

"La Grèce sera en situation de défaut très bientôt. Je ne peux pas dire si une solution sera trouvée à l'issue des négociations houleuses actuellement en cours". C’est ce qu’a déclaré ce lundi Moritz Kraemer, en charge des notes souveraines en Europe, Afrique et Moyen orient chez Standard and Poor’s. Ce dernier évoquait alors les discussions entre Athènes et les créanciers privés, actuellement au point mort.

"Ils sont au bord du précipice et un défaut désordonné aurait des répercussions sur d'autres pays mais les dirigeants politiques feront tout éviter cela. (...) La partie n'est pas finie", a ajouté Moritz Kraemer.

Un peu plus tôt dans la journée, le Premier ministre grec, lui, était plutôt optimiste."Il y a une pause dans les discussions. Mais je suis confiant sur leur reprise et sur le fait que nous aboutirons à un accord", a indiqué Lucas Papademos dans un entretien pour la chaîne CNBC. Selon le Premier ministre, l’accord avec les créanciers privés pourrait être achevé au cours des deux ou trois prochaines semaines. Cet accord qui conditionne la mise en place d'un deuxième plan d'aide de 130 milliards d'euros des bailleurs de fonds internationaux de la Grèce. "Je pense que les conditions sont réunies pour y parvenir", a-t-il ajouté.

Et d’après lui, la Grèce n’a pas besoin de fonds additionnels. "Je pense que les fonds qui ont été promis lors du sommet européen, combinés au résultat du processus de participation du secteur privé, devraient être suffisants pour soutenir financièrement l'économie grecque", a-t-il soutenu.

Selon Charles Dallara, directeur général de l’Institut de la finance international, en charge de représenter les créanciers privés à Athènes, un accord de principe devrait être trouvé d’ici la fin de la semaine et pourrait être finalisé d’ici mars.

Les inspecteurs de la troïka (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Commission européenne) se rendront mardi à Athènes pour parler du deuxième plan d’aide.

Lu sur La Tribune

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