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Déplacement de Macron à Las Vegas en 2016 : Muriel Pénicaud pointée du doigt
©ALAIN JOCARD / AFP

Dans la tourmente

La ministre du Travail, ex-directrice générale de Business France, aurait été impliquée dans l’organisation suspecte de la soirée du CES de Las Vegas à laquelle avait participé Emmanuel Macron en 2016, indique Libération.

En janvier 2016, Emmanuel Macron avait effectué un déplacement au Consumer Electronics Show de Las Vegas. A l'époque ministre de l'Economie, il avait passé quelques heures dans ce salon où une soirée avait été organisée par Havas pour le compte de Business France pour promouvoir les start-up françaises. Début mars, le Canard enchaîné révélait que le coût de cette soirée aurait été de 381 759 euros, dont 100 000 euros pour les seuls frais d’hôtel. En outre, l'hebdomadaire dévoilait les soupçons de l'Inspection générale des finances quant à un possible délit de favoritisme à propos de l'organisation d'une soirée lors de cette visite. Une enquête avait alors été ouverte.

Muriel Pénicaud aurait autorisé un "contournement des règles" 

Ce mercredi 28 juin, Libération, qui s'appuie sur un audit réalisé par le cabinet EY, affirme que Muriel Pénicaud, l’actuelle ministre du Travail, aurait "validé" certaines dépenses relatives à l’organisation de la fameuse soirée de Business France, qui dépend de Bercy et était au moment des faits dirigé par Muriel Pénicaud. Pour ce faire, elle aurait autorisé un "contournement des règles" de l’agence publique. Des éléments qui "ne laissent aucun doute sur l’implication du cabinet du ministre de l’Économie" de l’époque, explique Libération. Pourtant, le successeur d'Emmanuel Macron, Michel Sapin, avait protégé le futur président en assurant que l'affaire ne le concernait "en aucun cas". De son côté, Emmanuel Macron se défendait et affirmait que son "ministère a toujours respecté les règles des appels d'offres et des marchés publics".

Interrogée à ce sujet ce mercredi sur RTL, Muriel Pénicaud a reconnu "une erreur de procédure". "Cela peut arriver sur 500 [événements] par an. J'ai immédiatement déclenché une audition et l'inspection générale des finances a confirmée que j'avais pris les bonnes mesures". Aurait-elle voulu étouffer l'affaire ? La réponse de la ministre : "C'est moi qui ai alerté le conseil d'administration, c'est moi qui ai déclenché l'audit. C'est une blague ?".

Lu sur L'Express

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