Conférence de presse de François Hollande : les réactions des politiques

Droite UMP

Jean-François Copé, président de l'UMP

"Cela fait vingt mois que le président de la République prétend baisser les dépenses publiques (...)la seule chose concrète qu'on a entendu, ce n'est pas une économie, c'est une augmentation de dépenses: 50.000 emplois aidés de plus!"

Nadine Morano, ancienne ministre 

F Hollande vient d'annoncer la mise à mort de la politique familiale en France qui nous est pourtant enviée en Europe !

— Nadine Morano (@nadine__morano) 14 Janvier 2014

Christian Estrosi, maire de Nice, président de la métropole Nice Côte d'Azur et député des Alpes-Maritimes

La baisse du coût du travail on en a besoin maintenant, pas en 2017. Pourquoi avoir supprimé les heures sups et la TVA compétitivité #ConfPR

— Christian Estrosi (@cestrosi) 14 Janvier 2014

Pierre Lellouche, député </strong></strong></p><div id="%advert_slot%">advert_slot</div><blockquote class="twitter-tweet" lang="fr"><p>Où est la baisse des prélèvements obligatoires alors que les impôts vont augmenter de 12 milliards cette année ? <a href="https://twitter.com/search?q=%23ConfPR&amp;src=hash">#ConfPR</a></p>— Pierre Lellouche (@LellouchePierre) <a href="https://twitter.com/LellouchePierre/statuses/423132937240866817">14 Janvier 2014</a></blockquote><p><strong style="font-size: 12px; line-height: 1.5;"><strong style="font-size: 12px; line-height: 1.5;"><script charset="utf-8" type="text/javascript" src="//platform.twitter.com/widgets.js">Eric Woerth, ancien ministre

#ConfPR Hollande invente les conférences de presse où il ne se passe rien..il est vrai que la situation économique et politique est calme!

— Eric Woerth (@WoerthEric) 14 Janvier 2014

Extrême droite

Marine Le Pen, présidente du Front National 

"En réalité, François Hollande ne change pas de cap, il ne fait qu’assumer davantage le cap pris par la France depuis 10 ans maintenant sous l’égide de l’UMPS et qui la mène à la ruine. C’est le cap de l’ultralibéralisme, la fuite en avant dans le saccage de la protection sociale, du modèle français, dans la soumission à l'Allemagne, dans l’Europe anti-nations, anti-frontières, anti-protection".

Florian Philippot, vice-président du Front national

Florian Philippot (@f_philippot) 14 Janvier 2014

Centre 

Jean-Louis Borloo, président de l'UDI

Pacte de responsabilité :"Si ce texte ces mesures concrètes, effectives, allant dans le bon sens, nous le soutiendrons."

Jean Arthuis, sénateur UDI-UC

 "Après dix-huit mois perdus, je salue la décision annoncée de supprimer les cotisations d'allocations familiales sur les salaires comme sur les revenus des travailleurs indépendants. La mesure doit s'appliquer immédiatement, il reste à en assurer le financement (il manque 15 milliards). La simplification souhaitée est contredite par les actes du gouvernement depuis son installation. Quant à la réduction des dépenses publiques, la création de comités, de conseils et d'observatoires a toutes les allures d'un nouvel enfumage." 

Parti socialiste

Jean-Marc Ayrault , Premier ministre

Pacte de responsabilité : "un contrat, un compromis au pays"

Harlem Désir, Premier secrétaire du PS

 "Je salue et j'appuie le grand compromis social et le pacte de responsabilité présentés par le président de la République". "C'est un geste de courage qui répond à l'exigence historique de redressement de notre pays et de sa force économique. Tous les acteurs, entreprises, syndicats, collectivités locales, partis politiques sont aujourd'hui invités à prendre part à cette mobilisation. "

Jean-Pierre Bel, président du Sénat

"Je salue l'offensive courageuse lancée par le président de la République dans la bataille pour l'emploi, fondée sur un contrat social ambitieux entre les pouvoirs publics, les entreprises et les salariés et sur un effort poursuivi de simplification"

Extrême gauche

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français:

"C'est un véritable 'pacte d'irresponsabilité sociale' qu'a présenté François Hollande. Ses annonces sont une attaque profonde, un dynamitage en règle du modèle social et républicain français. En proposant la fin des cotisations familiales patronales, le président de la République a répondu à une vieille exigence de classe du Medef et fait un nouveau cadeau de 30 milliards au patronat après les 20 milliards du Cice. Les contreparties exigées, elles, sont du vent, pire, elles ne relèveraient que de négociations de branche que le Parlement a déjà appelé à entériner. Autrement dit, c'est la fin de toute législation sociale nationale ! La méthode proposée est inacceptable. Le Président se donne six mois pour mettre en oeuvre son pacte. Le Parlement et les organisations de salariés sont sommées de se soumettre aux exigences du patronat. La réforme institutionnelle dessinée par le Président est un profond coup porté à la démocratie. Les communistes avec le Front de gauche seront mobilisés pour faire échouer le plan présidentiel."

Jean-Luc Mélanchon, Parti de Gauche 

Vite, une large opposition de gauche au Parlement et dans la rue contre ce programme de droite ! (#ConfPR 2/2)

— Jean-Luc Mélenchon ! (@JLMelenchon) 14 Janvier 2014