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Affaire des assistants FN au Parlement européen : Marine Le Pen a refusé d'être entendue par la police
©AFP

Justice

Selon des informations du "Monde", la présidente frontiste refusera toute audition d'ici aux législatives de juin.

Mise à jour 17h : Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a réagi au refus de Marine Le Pen de se rendre aux auditions judiciaires. "Aucun responsable politique ne peut refuser, s'il est républicain, de déferrer aux convocations de la justice. Le respect de l'autorité de l'Etat et des institutions commence par cela" a-t-il affirmé.

C'est une affaire qui commence à sérieusement perturber la campagne du Front national. D'après des informations du Monde, Marine Le Pen a refusé d'être entendue par la police judiciaire mercredi dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires FN au Parlement européen.

La présidente frontiste était convoquée mercredi à 14 heures, dans les locaux de l'office anticorruption (OCLCIFF) de la police judiciaire à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. Mais selon le journal, elle a indiqué par courrier qu'elle ne se rendrait à aucune convocation, ni policière, ni judiciaire. Et ce jusqu'aux élections législatives des 11 et 18 juin 2017. Une convocation qui intervient alors que mercredi aussi, son garde du corps Thierry Légier et sa cheffe de cabinet Catherine Griset avaient été placés en garde à vue dans le cadre de la même affaire, 

Marine Le Pen est protégée par son immunité parlementaire en tant que députée européenne. Tant que le Parlement ne lève pas cette immunité, la n°1 du front national ne peut pas être contrainte de se rendre à une convocation de la police ou de la justice. Mercredi soir, elle avait affirmé sur TF1 que "la justice n'est pas un pouvoir, c'est une autorité", estimant qu'elle ne devait pas "venir perturber un moment démocratique". D'après les derniers sondages, la présidente frontiste arriverait assez largement en tête lors du premier tour de l'élection présidentielle prévue en mai.

De son côté, son avocat Rodolphe Bosselut, invoque une trêve : "Il existe un principe républicain, qui n'est certes qu'un usage, qui veut que lorsque de grandes échéances électorales sont en cours, il existe une trêve judiciaire" explique-t-il sur France Info. "Cette trêve a un double avantage : celui de protéger les investigations, qui ne sont pas de ce fait frappées de suspicion, mais également le cours du processus démocratique." 

Lu sur Le Monde

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