A la frontière ukrainienne, des volontaires du monde entier se mobilisent pour venir en aide aux réfugiés face à l’absence des ONG<!-- --> | Atlantico.fr
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Des réfugiés ukrainiens montent dans le train pour Varsovie, à la gare de Przemysl, près de la frontière polono-ukrainienne, le 7 mars 2022.
Des réfugiés ukrainiens montent dans le train pour Varsovie, à la gare de Przemysl, près de la frontière polono-ukrainienne, le 7 mars 2022.
©Louisa GOULIAMAKI / AFP

Guerre en Ukraine

Depuis l'offensive militaire en Ukraine, des réfugiés de guerre traversent la frontière occidentale du pays vers la Pologne. Ils sont notamment accueillis par des Polonais, des volontaires internationaux et de rares ONG opérant dans le pays.

La guerre en Ukraine a entraîné une crise humanitaire. De nombreux réfugiés, essentiellement des femmes et des femmes, ont quitté les villes ukrainiennes pour rejoindre d’autres pays comme la Pologne, la Hongrie, la Roumanie et de nombreux pays européens. La France ou l’Allemagne accueillent notamment des réfugiés Ukrainiens. La rédaction de World Politics Review a enquêté sur les difficultés à la frontière polonaise pour les Ukrainiens qui ont décidé de quitter leur pays suite à l’opération militaire russe.   

Selon World Politics Review, la plupart des grandes ONG sont absentes. Il n’y aurait pas de bureau du HCR – l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés – dans la gare de Varsovie. L'Organisation internationale pour les migrations a installé une tente solitaire à un poste frontière.

La situation serait radicalement différentes des crises habituelles. Toutes les principales ONG et organisations internationales comme Médecins sans frontières, le Comité international de secours et le Programme alimentaire mondial ainsi que des centaines d’autres organisations humanitaires arrivent normalement pour fournir des secours en échange de contrats à court terme par les principaux donateurs tels que l'Agence américaine pour le développement international ou l'USAID. D’après WPR, cet afflux massif d’ONG n’est pas encore constaté sur le terrain.

La principale raison serait le poids de la bureaucratie et de la logistique. Organiser un effort d'aide massif à partir de zéro est un processus beaucoup plus compliqué. Cela commence par des formalités administratives. Pour opérer dans un pays, les organisations humanitaires ont besoin de licences du gouvernement.

De grandes organisations d'aide sont présentes en Moldavie, le pays le plus sous-développé d'Europe où il y avait déjà une présence d'ONG auparavant, mais où relativement moins de réfugiés ukrainiens ont fui.

Quelques ONG opèrent en Pologne : Caritas et Catholic Relief Services, ainsi que la Croix-Rouge polonaise, People in Need, World Central Kitchen et l'Ordre de Malte, Malteser International. Même si ces organisations font un travail remarquable, elles n'ont pas la capacité de nourrir, d'héberger, de transporter et d'organiser l’aide pour 2 millions de réfugiés.

Bien que des centres d'accueil officiels aient été mis en place à la frontière, il n'y a pas assez de bus disponibles pour transporter les réfugiés vers lOuest en temps voulu.

Pour tenter de combler les lacunes et les difficultés dans la réponse du gouvernement, les Polonais locaux et des volontaires se sont mobilisés et multiplient les actions pour nourrir, transporter et loger les déplacés.

Des volontaires étrangers ont tenu à rejoindre la Pologne pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens qui fuient les combats.

De nombreux enfants et femmes en provenance d’Ukraine sont susceptibles de rencontrer des personnes mal intentionnées aux frontières de l’Ukraine. Des réseaux de proxénétisme chercheraient notamment à profiter de la situation.

World Politics Review

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