"Moi je vote, dès le premier tour, pour celui qui est le mieux placé pour éviter un deuxième tour Sarkozy-Le Pen"
Daniel Cohn-Bendit peut surprendre. Pour lui, Emmanuel Macron peut être un recours. Pourquoi ? Selon l'ancien chef des Verts, il serait le mieux placé pour éviter le "cauchemar" d'un second tour Sarkozy-Le Pen. "Moi je vote, dès le premier tour, pour celui qui est le mieux placé pour éviter un deuxième tour Sarkozy-Le Pen", explique-t-il.
Il a précisé son raisonnement en donnant son analyse politique de la course si Nicolas Sarkozy remporte la primaire de la droite et du centre : "Le centre droit est orphelin, le centre gauche va-t-il se replier derrière Hollande ? Non. Donc, vous avez un espace. Si Macron, dans les sondages, sort à 3%, 4% derrière Sarkozy, tous ceux qui s'étaient repliés derrière François Bayrou filent vers Macron, tout ceux qui se replient derrière Hollande filent vers Macron et il est à touche-touche avec Sarkozy au premier tour." Emballé, c'est pesé.
Non que Daniel Cohn-Bendit ne voie en Emmanuel Macron un homme parfait. Selon lui, il doit "densifier son discourse", et apporter "des propositions qui musclent l'histoire qu'il nous raconte, la vision qu'il a pour la France, pour l'Europe." Et sur l'écologie, il "peut mieux faire".
Et si le "cauchemar" se réalise ? Daniel Cohn-Bendit réfléchit à l'abstention. Au sujet de Nicolas Sarkozy, il dit "quand je vois sa campagne, je suis muet, je suis paralysé. Je ne peux pas."
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