Fête de la Nation
1er mai : Au Havre, Marine Le Pen entend porter la «paix sociale»
À la «fête de la Nation», Marine Le Pen a joué la carte de présidentiable et Jordan Bardella celle du parti.
14h00. Les convives se lèvent, les drapeaux s'agitent. Marine Le Pen commence son discours. «Chers amis, je ne cesserai jamais de vous dire, la politique est un acte d'amour», entame la députée du Pas-de-Calais, qui dresse ensuite longuement le tableau d'un pays en souffrance. «Des scènes de tension, un chaos devenu endémique, un sentiment d'épuisement, de la violence, partout, surgie de nulle part». Et, forcément, un seul responsable à ce tableau funeste : Emmanuel Macron, hué par les soutiens de la candidate malheureuse à la présidentielle. Et Marine Le Pen de livrer des pistes de solutions à son public. Pistes résumées en quatre grands axes. La transition numérique, d'abord, qu'il convient de mener pour «les Nations européennes». La transition écologique, qui serait, selon elle, incarnée par Marine Le Pen, et consisterait à «refuser le mondialisme». La transition démographique, encore, contre laquelle le RN entend lutter, pour en arriver à un «arrêt des flux migratoires». Applaudissements de la salle. La transition civilisationnelle, enfin, «instillée par le wokisme» et dénoncée par Marine Le Pen, qui pointe du doigt «le risque d'effacement des millénaires d'histoire et de culture». Un discours, donc, centré sur un «projet de redressement national» censé rapporter la «paix sociale», mais peu porté, en ce 1er mai, sur les travailleurs.
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