17 octobre 1961 : Valérie Pécresse rappelle que 22 policiers ont été tués par le FLN cette année-là<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Une gerbe a été déposée à Paris en souvenir du 17 octobre 1961.
Une gerbe a été déposée à Paris en souvenir du 17 octobre 1961.
©JULIEN DE ROSA / AFP

Repentance

Emmanuel Macron a dénoncé samedi des "crimes inexcusables pour la République", à l'occasion d'une cérémonie officielle pour les 60 ans de la répression d'une manifestation d'Algériens le 17 octobre 1961 à Paris. La droite dénonce cette repentance.

Emmanuel Macron a commémoré, samedi, les 60 ans de la répression d'une manifestation pro-FLN organisée à Paris le 17 octobre 1961, dont le bilan est discuté et estimé à 38 ou 48 morts dans les rapports officiels. A l'occasion de cette cérémonie, Emmanuel Macron a dénoncé des "crimes inexcusables pour la République". "La France regarde toute son Histoire avec lucidité et reconnaît les responsabilités clairement établies. Elle le doit d'abord et avant tout à elle-même, à toutes celles et ceux que la guerre d'Algérie et son cortège de crimes commis de tous côtés ont meurtris dans leur chair et dans leur âme", selon un communiqué de presse de l'Élysée.

Cette repentance n'a pas été unanimement appréciée, en particulier à droite du spectre politique. "Ça ne peut pas être une repentance à sens unique", a affirmé Valérie Pécresse au micro du Figaro, de RTL et de LCI, ce dimanche. "J'aurais aimé que le président évoque les 22 policiers morts, tués par le FLN, la même année, en 1961", a déclaré la candidate des Républicains à l'élection présidentielle, rappellant que "la mémoire se fonde sur la vérité".

La députée LR Michèle Tabarot a également dénoncé cette "repentance à sens unique" : "notre pays n'a pas à se soumettre aux injonctions mémorielles du régime algérien qui multiplie les provocations anti-France", a-t-elle réagi.

"Alors que l'Algérie nous insulte tous les jours, Emmanuel Macron continue à rabaisser notre pays. Ces repentances à répétition deviennent insoutenables et attentent à l'image de la France", a de son côté écrit sur Twitter la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen. 

Sur BFMTV, Eric Zemmour a, lui, rappelé que la manifestation était interdite, qu'il "y a eu des attaques de policiers" et qu'il "n'y a pas eu les centaines de morts dont on a parlé."

À Lire Aussi

La théorie postcoloniale : déconstruire l’Occident pour sauver l’autre

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !