Thomas Portes (LFI) a un problème avec le 9 juin...<!-- --> | Atlantico.fr
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Thomas portes et Arnaud le Gall, députés français de la France Insoumise, assistent à une manifestation contre la visite en France du Premier ministre indien Narendra Modi, à Paris, le 13 juillet 2023.
Thomas portes et Arnaud le Gall, députés français de la France Insoumise, assistent à une manifestation contre la visite en France du Premier ministre indien Narendra Modi, à Paris, le 13 juillet 2023.
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Bête à manger du foin

Il le fait exprès ou il est naturellement idiot ?

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le 9 juin, c’est le jour des élections européennes. Jordan Bardella s’en est félicité car les sondages promettent à sa formation un score flatteur.

Sur ses tracts, il a écrit : « Vivement le 9 juin. » Mais Thomas Portes était aux aguets. Et hors de lui, il a rappelé que le 9 juin 1944, les Waffen-SS avaient pendu près de 90 personnes à Tulle. Autant dire que, selon lui, c’est ce 9 juin-là que Jordan Bardella saluait. Une façon de l’enrégimenter dans les troupes nazies...

Il est fâcheux pour un député (c’est le cas de Thomas Portes) de ne pas connaître la date des élections européennes. Mais sa sortie imbécile est pour autant la bienvenue. Car elles nous permettent d’enrichir notre vision du mouvement mélenchoniste. On s’attarde un peu trop facilement sur les outrances, les vociférations et les insultes des mélenchonistes. Mais on oublie qu’ils trimballent une sacrée dose de conneries... 

PS : Thomas Portes n’en est pas à son coup d’essai. Il avait déjà posé avec son pied sur un ballon à l’effigie d’Olivier Dussopt. 

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