La fascination pour Steve Jobs reflète la profondeur des désillusions vis-à-vis des patrons ou des politiques<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
La fascination pour Steve Jobs 
reflète la profondeur 
des désillusions vis-à-vis 
des patrons ou des politiques
©

Self made man

Mort d'un cancer du pancréas à l'âge de 56 ans, Steve Jobs aura marqué l'histoire de la technologie. Portrait d'un visionnaire.

Jean-Baptiste Soufron

Jean-Baptiste Soufron

Ancien Secrétaire Général du Conseil National du Numérique et Directeur du Think Tank de Cap Digital, Jean-Baptiste Soufron est aujourd'hui avocat chez FWPA Avocats

Voir la bio »

La timeline émotionnelle globale déclenchée par la mort de Steve Jobs est exceptionnelle. A l’époque où la plupart de l’actualité est consacrée à critiquer la médiocrité généralisée des hommes politiques, des sportifs, des hommes d’affaires et de l’actualité en général, Steve Jobs restera comme le portrait d’un homme fin, intelligent et déterminé, l’un des rares à être capable de faire levier sur l’innovation, la technologie et le design.

Toujours habillé de noir, suffisamment charismatique pour créer le fameux « Reality Distorsion Field » par sa seule présence sur scène, les présentations de Steve Jobs étaient devenues des événements médiatiques à part entière.

Enfant prodige des années 1970, il a traversé les quarante dernières années en redéfinissant l’informatique personnelle grâce à Apple, Next et l’iPad ; l’entertainment via son implication dans Pixar et l’invention de l’iPod ; les communications personnelles grâce au coup de génie de l’iPhone ; et même le retail en imaginant une nouvelle façon de vendre.

Les histoires sur Steve Jobs ne manquent pas, sa fiche wikipedia rappelle son parcours, folklore.org regorge d’anecdotes sur les premières années de Apple, de nombreuses biographies ont été publiées ou sont en train de l’être.

Malgré toutes ses réussites, c’était un homme qui a également connu beaucoup d’échecs et dont la vision n’est pas exempte de profondes erreurs stratégiques. 

Il n’empêche que la qualité de sa vision et sa clarté exceptionnelle se résume très facilement, par exemple en re-regardant ce petit sujet qui lui était consacré en 1984 et dont l’analyse qu’il porte sur le numérique en France mériterait d’être répétée aux équipes d’Eric Besson qui se posent des questions pour élaborer “un plan numérique 2020.”

Aujourd’hui, on ne voit toujours pas comment un entrepreneur français réussirait à faire passer une entreprise de son garage à la tête du CAC 40…

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !