Loin, très loin de la Princesse de Clèves
Sophia Chikirou se surpasse et c'est très vulgaire
« En politique, on ne s’excuse jamais ».
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Elle est l’une des pièces maîtresses du dispositif mélenchoniste. Elle a dirigé Le Média, le site officiel de LFI.
Pour cette raison, elle est convoquée au tribunal pour être vraisemblablement mise en examen pour corruption aggravée. On l’accuse de s’être mise dans la poche de l’argent qui revenait à ses collaborateurs.
Mais il y a mieux. Quand Sophia Chikirou dirigeait Le Média, elle avait annoncé qu’un étudiant avait été grièvement blessé par la police lors de l’évacuation d’une fac en grève. C’était faux, archi faux. Ses collaborateurs ont exigé un communiqué rectificatif. Elle leur a répondu : « En politique, on ne s’excuse jamais. »
Et pour faire bonne mesure, elle a ajouté : « Taisez-vous bande de tafioles de merde ! » Ce qui est gracieux. Elle a poursuivi : « Votre communiqué, vous pouvez vous le mettre profond dans le cul ! ». Ce qui est encore plus gracieux. Ainsi sont les élégances littéraires du côté de Mélenchon...
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