Trois petits tours et puis s'en va ?
Regardez bien la nouvelle affiche de...
On ne vous donnera pas son nom car elle l'a supprimé.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
En 2012, sur l'affiche apparaissait un nom affreux : Marine Le Pen. C'était aussi le nom d'un certain Jean-Marie. Il faisait peur et avait un effet répulsif sur la majorité des électeurs. Cette affiche avec le nom Le Pen fut, pensons-nous, pour beaucoup dans la défaite de la candidate.
Cinq ans plus tard, après moult réflexions, elle effaça de l'affiche le nom Le Pen. Il n'y eut plus que Marine. Mais même ça, c'était de trop, car en lisant Marine, les électeurs voyaient aussitôt Le Pen. Nouvelle défaite.
Instruite par ces deux échecs, elle effaça tout en 2022 . Plus de Le Pen, plus de Marine. Seulement sa photo dans une posture quasiment présidentielle. Et en 2027, il n'y aura plus d'affiche du tout... Elle sera comblée.
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !