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Valérie Pécresse lors de son meeting au Zénith de Paris, le 13 février 2022
Valérie Pécresse lors de son meeting au Zénith de Paris, le 13 février 2022
©ALAIN JOCARD / AFP

L'échéance se rapproche

Après un meeting où elle jouait gros, Valérie Pécresse a livré une performance sans fausse note. Mais sans tube ni refrain entêtant non plus…

Arnaud Benedetti

Arnaud Benedetti

Arnaud Benedetti est Professeur associé à Sorbonne-université et à l’HEIP et rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire. Son dernier ouvrage, "Comment sont morts les politiques ? Le grand malaise du pouvoir", est publié aux éditions du Cerf (4 Novembre 2021).   

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Jean Petaux

Jean Petaux

Jean Petaux, docteur habilité à diriger des recherches en science politique, a enseigné et a été pendant 31 ans membre de l’équipe de direction de Sciences Po Bordeaux, jusqu’au 1er janvier 2022, établissement dont il est lui-même diplômé (1978).

Auteur d’une quinzaine d’ouvrages, son dernier livre, en librairie le 9 septembre 2022, est intitulé : « L’Appel du 18 juin 1940. Usages politiques d’un mythe ». Il est publié aux éditions Le Bord de l’Eau dans la collection « Territoires du politique » qu’il dirige.

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Atlantico : Valérie Pécresse a tenu ce dimanche au Zénith de Paris son premier grand meeting de campagne. Un événement qui devait être un moment fort et donner une nouvelle impulsion à sa candidature, qui peine à décoller. Quel a été votre sentiment à l'issue de ce meeting, sur le fond comme sur la forme ? Est-il de nature à galvaniser les électeurs LR, voire au-delà, afin de se qualifier pour le second tour ?

Arnaud Benedetti : On a retenu que de trop la dimension formelle ,plus ou moins réussie. L’immédiateté des commentaires numériques a imposé une lecture plutôt critique de ce moment , y voyant un exercice mal maîtrisé pour ce qui concerne notamment la pratique oratoire . Valérie Pecresse a voulu trop bien faire, surjoué sans doute , montré qu’elle était en mesure de s’élever dans ce registre au même niveau que ses concurrents de droite notamment, Marine Le Pen et Éric Zemmour. C’était une erreur car sa nature a été forcée , et cela s’est vu avec un résultat au final assez mitigé. Sur le fond , cela néanmoins eu le mérite de clarifier le positionnement de la candidate. La ligne droitière l’a emporté , comme s’il s’agissait non seulement de stopper l’avarie Zemmouriste notamment mais surtout de réinitialiser le logiciel des républicains. Est-ce susceptible de relancer la campagne ? Difficile de l’affirmer tant la tonalité médiatique post-discours a infusé négativement en insistant sur les imperfections oratoires,  sur la brutalité du tournant assimilé à un témoignage d’insincérité. Toute la question consiste à savoir si nous sommes là confrontés à une rupture authentique ou à un sauve-qui-peut tactique imposé par la double pression Zemmouro-mariniste. 

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Jean Petaux : Je vais conserver mon sentiment pour moi si vous me le permettez.  On savait déjà qu’elle n’était pas une bonne oratrice et qu’elle n’apprécie pas vraiment ce genre d’exercice. On a eu la confirmation qu’elle pouvait être mauvaise. Car cela fut bien le cas. Elle s’est fait piéger, de surcroit, par l’utilisation du prompteur qui fige les postures et entraine des phases où l’orateur lit le texte trop vite et ensuite des silences. Facteur aggravant les interruptions constantes du public dans la salle, qu’elle n’a pas su gérer, n’ont rien facilité surtout quand Valérie Pécresse attendait des applaudissements qui, exceptionnellement, n’arrivaient pas. Reste le fond. Le texte du discours semblait correspondre à une liste de « points de passage » obligés par lesquels il fallait « passer » et où le « ticket » de la candidate devait être « validé ».  Jusqu’à la séquence censée être la « phase émotion » où elle devait « fendre l’armure », dans le dernier quart d’heure de cet exercice qui a duré 1h25 au total. Toute cette séquence est apparue plutôt artificielle, malheureusement  pour elle « peu sincère » (alors qu’elle l’était certainement), y compris avec « l’œil mouillé » et le « battement de paupières » en regardant dans la direction de ce que l’on imaginait être sa famille. A trop vouloir prouver et n’oublier personne (Chirac, Sarlozy (deux fois mentionné) et Fillon) le discours ressemblait plus à un « casting » ou un « name dropping » qu’à une envolée lyrique et surtout de tribune.

Pour autant, Valérie Pécresse avait-elle d’autre choix quant à la substance de son propos ? Dès l’entame on a compris qu’elle s’adressait à son électorat le plus traditionnel : celui de la droite conservatrice dont une partie est déjà parti justement chez Marine Le Pen et Eric Zemmour. Tout en se défendant de rêver à une « France de la nostalgie », tout en disant qu’il n’y a aucune fatalité au « grand déclassement et au grand  remplacement » (thèmes lepèniste et zemmouriste par excellence), elle n’a eu de cesse de « bétonner » sur sa droite. La seule question qui se pose est la suivante : n’est-ce pas trop tard ? est-ce suffisant ? D’autant qu’en adoptant cette stratégie elle ne ramènera aucune voix du groupe des électeurs de centre-droit et de droite qui envisagent de voter Macron. Pour autant et pour relativiser sinon sa contre-performance de l’après-midi, à tout le moins son incapacité à « renverser la table » (et surtout la « tendance »), il faut rappeler que les instituts de sondage sont assez unanimes, depuis des années, sur l’influence très limitée des meetings sur la part des électeurs indécis…

Valérie Pécresse a dessiné les contours d'une « Nouvelle France » que « nous devons reconstruire ensemble ». Mais « nouvelle » par rapport à quoi ? La candidate n'a-t-elle pas oublié d'expliciter sa vision de cette France, au-delà des formules creuses (« je défends l'identité française, la vraie, car la France n'est pas une nostalgie, c'est une énergie », « La France qui s'assume et qui se réinvente. La voilà ma France ! », a-t-elle dit) ?

Arnaud Benedetti : La communication évidemment était là , affleurant comme vous le soulignez avec des formules-valises. Mais Valerie Pecresse n’est jamais allée aussi loin dans l’affirmation identitaire de la conception qu’elle se fait de la France ; elle est plus explicite formellement sur la question de la souveraineté que la casuistique macroniste aussi . Clairement le temps d’un meeting a t’elle renoué avec une forme de quasi- souverainisme . Elle a voulu restaurer mentalement l’idée d’une France non diluée , ni absorbée , et porteuse d’une conscience de sa puissance mais d’une puissance d’équilibre. Là où Macron rabougrit à l’échelle de l’ensemble européen le rayonnement national , elle a voulu démontrer que le rayonnement de la France était redevable de la France d’abord et de son peuple d’où tout vient et à qui tout revient ..De ce point de vue , il suffisait de l’écouter indépendamment d’un phrasé laborieux parfois pour saisir l’essence de son positionnement. La com’ a nuit au fond , et à la réception de celui-ci.. Après restera toujours en suspens le sentiment , fondé ou non , que des mots aux actes il y a un gap ...

Jean Petaux : Le conseiller en communication qui a eu l’idée d’employer le syntagme « Nouvelle France » et été moyennement inspiré. La « Nouvelle France » désigne, historiquement, les possessions françaises en Amérique du Nord de 1534 à 1763. C’est, alors, un territoire considérable qui va du nord de la baie d’Hudson, du Labrador à la Louisiane et à la Nouvelle-Orléans, englobant la totalité des Grands Lacs, débordant le Mississippi vers l’ouest : plus de 8 millions de kilomètres carrés… La capitale en était Québec et ce territoire immense, pendant 230 ans, a eu le statut de vice-royauté quand même. La France a dû abandonner ses terres après avoir été battue par les Anglais sur les plaines d’Abraham à Québec. Les Espagnols se servirent au passage (les territoires du sud et de l’ouest de la « Nouvelle-France »), avant de « refourguer » ces territoires à la première République française et, qu’ensuite, Napoléon revende la Louisiane aux Etats-Unis d’Amérique en 1803. Autrement dit la « Nouvelle France » est plutôt synonyme d’une splendeur passée, abandonnée sans gloire par une royauté française qui allait, elle-même, sombrer 30 ans plus tard. On a bien compris que dans sa « Nouvelle France » Valérie Pécresse entend que la laïcité soit garantie, que l’immigration soit extrêmement régulée mais qu’il ne faudrait pas forcément « travailler plus pour gagner plus » puisque tous les salaires doivent être augmentés de 10% d’ici la fin du prochain quinquennat. Tout à son souci d’attirer à elle un électorat qu’elle pense ultra-sensible aux chants des sirènes Le Pen et Zemmour, Valérie Pécresse, se présentant comme la « candidate de la France des rond-points », constatant une « nouvelle fracture sociale » (référence au thème gagnant de Chirac en 1995 contre Balladur), celle existant entre ceux qui « peuvent télé-travailler » et ceux qui « ne peuvent pas »,  a sorti du chapeau un RIP (Référendum d’initiative populaire) présentant cette idée comme « gaulliste » : « je réhabiliterai l’usage du référendum ». Son mentor Jacques Chirac était plus circonspect sur ce sujet. Pour le référendum portant sur le « quinquennat » (9 mai 2020), il s’était contenté de dire que les Français pouvaient voter ce qu’ils voulaient, il ne donnerait pas de consigne de vote… On n’imagine à peine ce qu’en aurait pensé le général de Gaulle. Car la « gaulliste Pécresse » (« Il est temps de faire revenir une gaulliste à l’Elysée » a-t-elle dit aujourd’hui) doit bien savoir que le général de Gaulle avait un usage plutôt « risqué » du référendum : « Si vous votez « Non », je m’en vais »… Et il l’a fait ! Quand on est candidate à l’Elysée on évite de remuer la bouteille de « nitro » trop près de la date de l’élection…

Alors ? Cette France, « nouvelle » par rapport à quoi en effet ? A pas grand-chose en réalité. Peut-être que le « sous-texte » ou que le sens caché de ce slogan était plus personnel : « Une Pécresse nouvelle » au lieu d’une « France nouvelle »… C’était sans doute cela l’enjeu d’aujourd’hui. Une « Pécresse nouvelle » susceptible de repartir au combat avec une capacité à convaincre renouvelée. Pour gagner la « primaire de la droite et de l’extrême-droite », que l’on nomme « premier tour de l’élection présidentielle » depuis la réforme constitutionnelle d’octobre 1962…

Ce discours très classique – sans idées saillantes – est-il adapté au contexte historique que nous vivons ?

Arnaud Benedetti : A l’archipelisation dont Macron est le produit et sur laquelle il prospère , elle a répondu par l’unité , la concorde , et le moteur de l’assimilation. Si l’on considère que l’un des enjeux consiste aussi à être ferme avec ceux qui entendent démanteler notre modèle de société et être apaisant avec les parties de l’opinion qui se sentent les plus méprisées par la pratique macroniste du pouvoir, sa posture , à tout le moins , peut s’avérer adaptée pour en revenir à un débat public moins hysterisé. On colmaterait une fuite sans doute car un quinquennat renouvelé d’Emmanuel Macron sur les bases de ce que l’on a connu serait à coup sûr peu métabolisable pour une société nerveuse, hyper-conflictuelle, balkanisée à l’extrême. Macron est un President sortant, fait rarissime pour un sortant , qui incarne l’aventure ; Valérie Pécresse en creux renvoie de son côté à une forme de stabilité - ce qui ne signifie pas pour autant que les défis immenses auxquels nous sommes confrontés trouveront là une offre adaptée. 

Jean Petaux : Je ne suis pas sûr que nous vivions un « contexte historique » sauf à considérer que dans 50 ans ce que nous vivons aujourd’hui appartiendra bien à l’histoire. Sans doute avez-vous raison quand vous évoquez le « discours très classique sans idées saillantes ». Pour autant Valérie Pécresse est-elle seule dans cette situation ? Non et il faut le reconnaitre. Si cette campagne semble avoir du mal à « trouver son public » ou, tout simplement, à intéresser les électeurs c’est qu’il ne s’y passe pas grand-chose et que la dramaturgie habituelle, celle née du combat entre candidats et de la confrontation des thèmes et des propositions n’a pas trouvé encore son rythme, son écriture et sa mise en scène. Il en va des élections présidentielles comme des millésimes de vins de Bordeaux : certaines sont moyennes, d’autres exceptionnelles. 1995 n’intéressa que pour le duel Chirac-Balladur mais la campagne du second tour fut d’un mortel ennui. En remontant le temps on peut dire la même chose pour 1969. Et si la campagne de 1988 trouva son public se fut surtout pour le « duel » de l’entre-deux-tours, pour voir comment le « hussard » Chirac allait se confronter au « sphinx » Mitterrand… On a vu !... La campagne de 2002 connut un sort inverse : l’abstention record au premier tour (en dépit du nombre important de candidats) montra combien l’électorat s’en détourna. Le « coup de tonnerre » du 21 avril, soir du premier tour, entraina une mobilisation massive (+8,11 % de participation en plus) alors qu’il n’y avait aucun risque que Jean-Marie Le Pen soit élu… D’autant qu’il était le premier à ne pas le vouloir.

Valérie Pécresse a peu attaqué ses adversaires, surtout comparé aux critiques dont elle fait l'objet notamment de la part d'Eric Zemmour. Comme si ce discours avait pour but de ne fâcher personne et de rassurer les électeurs qui ne souhaitent pas se tourner vers les extrêmes ?

Arnaud Benedetti : Pourquoi? Parce qu’elle est loin d’être qualifiée et que si elle parvient à se hisser au second tour, il lui faudra créer les conditions d’un rassemblement informel, à défaut d’une unité formelle . Au demeurant , tactiquement elle a tout intérêt à ne pas porter les coups , surtout si elle vise à se présidentialiser. Elle a parlé à la droite de sa droite , multipliant les signaux sur l’identité , l’histoire qu’elle assume pleinement, loin des ambiguïtés d’Emmanuel Macron , le moteur assimilationniste qu’elle revendique, l’indépendance de la France .. Elle a compris que pour ramener cet électorat dans son giron nécessité faisait loi de ne pas s’en prendre aux leaders que cet électorat est prêt à suivre, par un mécanisme bien connu d’identification . De ce point de vue , c’est plutôt habile . 

Jean Petaux : Je ne suis pas d’accord avec vous. Elle a tiré quelques flèches contre le président sortant : trois fois « J’accuse Emmanuel Macron », sans que l’anaphore n’imprime vraiment d’ailleurs. Mais ses deux cibles étaient quand même bien Le Pen et Zemmour et surtout ce dernier. Il est mal aisé de comparer le « polémiste » qui a échoué à l’ENA avec l’ancienne énarque sortie deuxième de sa promotion. Il est clair, en termes de niveaux, qu’ils ne jouent pas dans la même division du tout. Valérie Pécresse est une intellectuelle, sérieuse et travailleuse au profil de « première de la classe » ; Eric Zemmour est, comment dire ?… différent. Lui attaque et fait feu de tout bois, elle est manifestement trop bien éduquée pour tenir son rang sur un plateau télé le samedi soir. L’ennui en politique c’est que ce sont souvent les mauvaises manières qui l’emportent… Michel Rocard a souffert de ce syndrome lors de débats face à des personnalités politiques de droite qui n’avaient ni son intelligence ni sa connaissance des dossiers. Les spectateurs comprenaient que la compétence était chez Rocard et le bluff de l’autre côté. Mais c’est souvent Rocard qui perdait. Tant il vrai que la politique est un combat brutal et sans rapport avec les « valeurs chrétiennes ». On y est plus proche du western spaghetti où le bon est confronté à la brute, sans parler du truand… Dans ce registre il ne suffit pas de dire que l’on a des cicatrices (parce qu’on a été battue à une élection une ou deux fois) pour s’attirer la bienveillance des observateurs. Difficile de passer pour un « produit » de la méritocratie républicaine quand sa propre trajectoire ne correspond pas à cela. On serait presque tenté de dire « Hélas » !

Ce discours de Valérie Pécresse est-il en mesure de limiter l'hémorragie des militants LR vers Eric Zemmour et Marine Le Pen ?

Arnaud Benedetti : La dynamique de campagne à venir, seule, le dira . Il ne faut pas par trop fétichiser ce moment qui est important d’abord pour les cadres , militants et le noyau dur électoral. Cette élection sera plus atypique encore qu’il n’y parait par la volatilité grandissante des opinions , une relation à la politique beaucoup moins structurée que par le passé . Les tectoniques n’ont pas fini de bouger du fait notamment d’un travail sans précédent et quasi en temps réel des anomies . La dynamique créatrice du Zemmourisme a t’elle atteint un point d’aboutissement? La résilience du marinisme est-elle en capacité de se perpétuer aussi ? Toutes ces questions sont ouvertes , de même que celles  qui consistent à s’interroger sur une " surcote" du sortant ou ... une “sous-cote"de Valerie Pecresse . Les processus de cristallisation n’ont pas commencé , une bonne moitié des électeurs n’étant pas entrée mentalement encore dans cette campagne de France ! 

Jean Petaux : Il faut l’espérer pour elle et la survie d’une droite républicaine dans la vie politique française. Les prochains sondages vont vite répondre à votre interrogation. Le général de Gaulle après son intervention radio-télévisée du 24 mai 1968, se rendant compte très vite qu’elle n’avait pas eu l’effet escompté par lui, aurait dit à ses proches, c’est ainsi qu’Alain Peyrefitte le rapporte, « J’ai mis à côté de la plaque ». Valérie Pécresse a-t-elle mis à côté de la plaque ? C’est sans doute l’impression qui ressort à chaud de son meeting au Zénith de Paris.

Mais l’appréciation de son électorat peut être toute différente, et plus importante et décisive pour elle, celle de l’électorat républicain parti à l’extrême-droite ou envisageant de se réfugier dans l’abstention. Ces électeurs-là qui lui font défaut aujourd’hui dans les intentions de vote ont peut-être été sensibles à certains de ses messages et de ses signaux. Et comme c’est à eux, très majoritairement, qu’elle s’adressait ainsi qu’à ses troupes pour les remobiliser, si cette hypothèse se vérifie, elle n’aura pas perdu son dimanche après-midi. On retiendra que le meeting du Zénith fut le moment où, dans sa campagne présidentielle jusqu’alors courue au petit trot, Valérie Pécresse a accéléré sa course pour gagner l’Elysée.

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