Quand le revers de Marine Le Pen sert à cacher la défaite cinglante d’Emmanuel Macron<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Une combinaison d'images montre les candidats pour le second tour de l'élection présidentielle de 2017, Marine Le Pen et Emmanuel Macron.
Une combinaison d'images montre les candidats pour le second tour de l'élection présidentielle de 2017, Marine Le Pen et Emmanuel Macron.
©JOEL SAGET, Eric FEFERBERG / AFP

Tout ne se vaut pas

Essayons d’y voir clair.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Tous les commentateurs, tous les médias relèvent, au vu des résultats des régionales, un double échec : celui du Rassemblement National et de LREM. Il est vrai que Marine Le Pen et Emmanuel Macron étaient associés en prévision de 2022 puisque de toutes parts était annoncé un duel entre eux.

Le revers de la présidente du Rassemblement National est fort bien analysé sur Atlantico par Arnaud Benedetti. Marine Le Pen a fait des efforts prométhéens pour gagner en respectabilité. Elle a recentré et affadi son discours qui a fini, dans les grandes lignes, par ressembler à celui des Républicains. Or, les électeurs ont préféré l’original à la copie.

Tant qu’elle était diabolique et diabolisée, Marine Le Pen était attirante. Une diablesse blonde c’est plus tentant et plus séduisant qu’une carmélite. Devenue vertueuse, Marine Le Pen a cessé d’être excitante.

Exit donc (pour le moment) le Rassemblement National. Reste donc LREM. Il n’en reste plus que des restes… 7% des voix à l’échelle nationale !  7% ce n’est même pas la Bérézina ou Waterloo : c’est Waterloo se noyant dans la Bérézina. LREM devrait changer son sigle pour LDEM (La déroute en marche). On va peut-être s’amuser en 2022...

Ps : Jean Castex « prend très au sérieux l’abstention ». « Nous aurons tous à tirer une leçon de l’abstention », a renchéri Macron. Mais sur la déroute de LREM, pas un mot…

À Lire Aussi

Pourquoi les Français boudent-ils les élections régionales ? Parce qu'ils désirent qu'on leur parle de la France, et pas des régions

Le sujet vous intéresse ?

À Lire Aussi

Emmanuel Macron / Marine Le Pen : qui est le plus affaibli après les régionales ?Régionales : les Français redemandent de la droite et de la gauche. Oui… mais lesquelles ?

Mots-Clés

Thématiques

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !