Quand François Hollande passe après Angela Merkel en Chine… la France sans une Europe relancée peut-elle devenir autre chose qu’un grand Luxembourg ?<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande et le Premier ministre chinois Li Keqiang, le 30 juin 2015 à Paris.
François Hollande et le Premier ministre chinois Li Keqiang, le 30 juin 2015 à Paris.
©Reuters

Comme un poisson dans l'eau ?

Jeudi 29 octobre Angela Merkel se rendait en Chine pour y défendre les intérêts commerciaux de l'Allemagne et conclure la vente de 100 airbus A320. François Hollande doit, pour sa part, y arriver ce dimanche 1er novembre avec pour but la défense de nos intérêts. Cette façon de jouer solo au sein même de l'Europe souligne la question de la capacité des Etats à se démarquer en dehors des frontières de Bruxelles.

Gérard Bossuat

Gérard Bossuat

Gérard Bossuat est professeur à l'Université de Cergy-Pontoise, titulaire de la chaire Jean Monnet ad personam.

Il est l'auteur de Histoire de l'Union européenne : Fondations, élargissements, avenir (Belin, 2009) et co-auteur du Dictionnaire historique de l'Europe unie (André Versaille, 2009).

 

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Christophe Bouillaud

Christophe Bouillaud

Christophe Bouillaud est professeur de sciences politiques à l’Institut d’études politiques de Grenoble depuis 1999. Il est spécialiste à la fois de la vie politique italienne, et de la vie politique européenne, en particulier sous l’angle des partis.

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Alantico : Ce dimanche 1er novembre, François Hollande se rendra en Chine, notamment pour y défendre les intérêts économiques français. Angela Merkel s'y trouvait ce jeudi 29 octobre, dans le cadre de la vente de 100 appareils Airbus A320. Somme toute, deux pays de l'UE jouent bande à part vis-à-vis d'un même acteur, et la France semble arriver après la bataille. Qu'est-ce que cela traduit de la place de la France, de son lustre d'antan ; peut-elle espérer peser dans le monde sans une Europe réelle ? Ne sommes-nous pas contraints de jouer dans l'Europe ou d'être relayé au rang de figurant ?

Christophe Bouillaud : Ces visites successives traduisent surtout le fait que les intérêts économiques et politiques essentiels se définissent toujours sur des bases nationales. Les grandes multinationales qu’appuient les Etats européens dans leurs démarches commerciales à l’exportation gardent toujours une couleur nationale, correspondant principalement à leur haut management ou à leurs actionnaires historiques. La France, comme l’Allemagne d’ailleurs, compte de fait dans les affaires du monde à la hauteur de son poids économique actuel. Nous ne sommes effectivement plus en 1914, ni même en 1960, les rapports de force économique ont changé sur la planète, mais nous avons tout de même quelques atouts à faire valoir, ne serait-ce par exemple que dans le domaine du luxe ou de l’armement. La visite politico-commerciale de F. Hollande témoigne de cette importance maintenue de la France autour de quelques acteurs économiques d’envergure mondiale.

Gérard Bossuat : A une telle question on est saisi par la nostalgie et par le regret du passé soit disant glorieux et impérial. Au fait est-ce le regret de Louis XIV ou de Napoléon 1er ? Qu’est-ce signifie "lustre d’antan" ?  Oui il est clair que les nations européennes qui jadis furent grandes cherchent toujours à faire rêver de puissance leurs nationaux. Dans le cas d’Airbus tout le monde sait qu’il s’agit d’une entreprise européenne que ni la France ni l’Allemagne ne peuvent "nationaliser". Autrement dit Mme Merkel fait de la propagande en faveur de l’excellence industrielle allemande qui entre pour une part dans la fabrication des avions d’Airbus au même titre que l’excellence industrielle française. Cela signifie qu’il y a bataille  pour la réputation industrielle des deux pays France et Allemagne.  Il est difficile d’éviter ce genre de situation puisque les diplomaties sont encore nationales malgré l’existence d’une PESC conduite par Mme Mogherini, haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. La France peut donc aussi faire état pour sa réputation de ce contrat Airbus signé par Angela Merkel.

Une autre partie de l’interrogation porte sur le rôle de la France en Europe. Fondatrice de l’Union européenne avec l’Allemagne, les pays du Bénélux et l’Italie, à son initiative historique le 9 mai 1950 puis le 25 mars 1957, la France est au cœur de l’Union. Sa responsabilité politique et morale est énorme dans l’Union d’aujourd’hui. Mais l’Union doit-elle être un relai de la puissance française ? La France ou l’Allemagne ou la Grande-Bretagne peuvent- elles instrumentaliser l’Union au profit de leurs propres intérêts nationaux ? S’il est difficile de l’empêcher totalement, ce n’est pas dans l’esprit des pères fondateurs. En l’état de l’Union et des traités, il est souhaitable que les grands Etats de l’Union développent ensemble dans le monde des politiques communes limitées mais réelles dans un certain nombre de domaines ; on pense actuellement à la COP21 et au travail de persuasion en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, ou encore en faveur d’une économie alternative à l’économie industrielle de consommation illimitée. Dans ces domaines nouveaux la France devrait pouvoir prendre des initiatives auprès des 28.

La France ne semble aujourd'hui pas capable d'imposer une ligne politique ou économique au reste des pays membres de l'Union. Pourquoi ? Disposons-nous toujours d'un certain potentiel à ce niveau, ou l'idée d'une France leader de l'Europe (à défaut de peser seule dans le monde) est-elle à oublier ?

Christophe Bouillaud : Dans l’Europe à 28, les intérêts économique et les visions politiques sont si divers qu’en réalité aucun grand Etat ne peut imposer vraiment ses vues à tous les autres Etats. L’affaire ukrainienne l’a bien montré : un axe franco-allemand s’est opposé à un axe baltique (Pologne, pays scandinaves et pays baltes) dans la définition de la politique à suivre – sans compter le cavalier seul de la Hongrie. Finalement, on a abouti aux accords de Minsk II sponsorisés en réalité par les seules France et Allemagne, mais les autres Européens tiennent à leur ligne d’opposition ferme à Moscou et ne se sont pas ralliés complètement à cette option d’apaisement. De ce point de vue, les choses ne changent guère : le continent européen n’a guère été capable dans l’histoire de définir une ligne commune en matière de politique étrangère, car aucune grande puissance ne l’a jamais unifié durablement. Avec l’Europe élargie à 28, on retrouve la diversité des points de vue qui a toujours existé. 

Gérard Bossuat : Oui c’est vrai car le modèle français de société de consommation est marqué par l’Etat-providence développé au lendemain de la Libération, sur le modèle britannique du Welfare state. Les Français y tiennent sauf une frange d’ultra-libéraux, mais il me semble que personne ne se reconnait dans les thèses outrancières pour un Français de Donald Trump, par exemple, aux Etats-Unis. Le potentiel d’innovation de la pensée européenne en France et en Europe me paraît actuellement limité. Il n’y a pas de nouveau Jean Monnet ni de leaders capables comme de Gaulle de porter haut l’indépendance de l’Europe. Merkel s’occupe du développement économique de l’Allemagne, Cameron veut détruire l’héritage communautaire, Juncker, qui a oublié les errements fiscaux du Luxembourg, navigue entre les puissances pour incarner l’intérêt européen. Reste Hollande dont on sait le charisme limité, mais dont la politique européenne a une originalité. A la différence des autres leaders, il fait des propositions novatrices parce que, quel qu’en soit le bien fondé, elles construisent la communauté européenne et elles ne parlent pas d’intérêt national : il a proposé de créer un euro-groupe social pour enfin prendre en charge, ensemble, le secteur du chômage et de la formation des travailleurs dans l’économie européenne, et apporter des régulations dans ce secteur. Il a redit, ce qui était proposé depuis longtemps, la nécessite de créer une structure de rang ministériel européen pour contrôler et inspirer la politique monétaire, économique et financière des pays de l’Euro-groupe. Toute la question est de convaincre les partenaires de la France et constater que rien n’est facile en l’occurrence, mais que de nouveaux diplomates doivent émerger pour défendre les idées de leur pays. La notion d’une France leader en Europe, dans certains domaines de l’action publique est valable, mais leadership ne signifie pas exclusivité et domination. Mitterrand parlait d’une Europe de l’excellence à construire. La France est leader quand elle propose l’excellence.

L'Europe a souvent été pensée comme un démultiplicateur de puissance. Peut-on dire que c'est encore le cas ? Dans la mesure où l'Union Européenne n'est pas fédéralisée comme les Etats-Unis, à qui profite cette multiplication de puissance ? N'encourage-t-elle pas une construction autour de rapports de force ?

Christophe Bouillaud : La vision gaullienne qui voyait dans l’Europe unie un moyen de démultiplier la puissance française n’est sans doute plus d’actualité. En effet, dans l’Europe des six, les deux autres grands pays, la République fédérale d’Allemagne et l’Italie, ne représentaient pas alors des voix très légitimes sur la scène mondiale. A mesure que l’Europe s’est élargie à 9, 12, 15 et maintenant 28, et à mesure que l’Allemagne faisait oublier son statut de perdant de la Seconde guerre mondiale et reprenait sa place de grande puissance économique mondiale, cette idée de démultiplicateur de puissance est devenue de plus en plus obsolète, tout particulièrement en matière de politique étrangère. Les récentes crises internationales (Mali, Ukraine, Syrie, etc.) ont bien montré que la France ne gagne pas grand-chose à agir dans le cadre européen, parce qu’à 28 pays, il est presque impossible de ne pas aboutir à une solution de compromis en matière de politique étrangère.

Par contre, contrairement à ce que croient sans doute beaucoup de Français, les grands acteurs économiques français n’ont cessé depuis les années 1950 de bénéficier de la centralité géographique et économique de la France au sein du "Marché commun", puis de l’Union européenne. Certes, contrairement à l’Allemagne, le grand élargissement de 2004-2007 n’a pas été l’occasion d’une aussi grande intégration productive avec les nouveaux entrants, mais il reste que les grands acteurs économiques (grands distributeurs, constructeurs automobiles, banques, fournisseurs de service aux collectivités locales, etc.) ont profité de ce nouveau grand marché. Les Français ordinaires voient surtout les délocalisations dans les élargissements (à l’Espagne et au Portugal, puis à l’Est), les dirigeants des grandes firmes françaises y voient de nouveaux marchés où vendre ou investir. La réussite de Dacia au sein du groupe Renault-Nissan pourrait illustrer cet aspect. Comme l’a montré la récente visite de François Hollande en Grèce où il était accompagné de chefs d’entreprise venant voir les opportunités de privatisation dans ce pays suite au troisième Mémorandum de cet été, la France reste une grande puissance capitaliste capable d’investir dans d’autres pays, et l’Union européenne constitue l’un des terrains de jeu privilégié de ses grandes entreprises. Plus généralement, Paris fait partie des quelques métropoles européennes à partir desquelles s’organise toute l’économie du continent. Cette centralité économique de la France en Europe ne bénéficie malheureusement pas également à tous les Français, et c’est sans doute pour cela qu’elle est très rarement perçue à sa juste valeur par le grand public.

Enfin, comme le lien entre les Etats et les capitalistes nationaux restent dominants en Europe, chacun pousse ses propres pions, et on n’hésite pas à faire appel à des rapports de force pour défendre les intérêts de ses grandes entreprises. Le cas le plus emblématique de cette situation est la symbiose parfaite entre les intérêts de la City et les prises de position en matière européenne du gouvernement britannique. La France n’oubliera pas elle par exemple de défendre son industrie nucléaire si besoin est. Normalement, la Commission européenne devrait défendre les intérêts économiques du continent, mais elle peine à le faire faute de légitimité politique forte qui lui permettrait d’aller à l’encontre des intérêts essentiels d’un grand Etat.

Gérard Bossuat : L’Europe profite aux entreprises, petites et grandes, mais il semble que la démultiplication ait surtout profité aux très grandes entreprises. Une Europe fédérale pourrait-elle contrôler mieux les flux financiers du capitalisme mondial ? On peut en douter. En revanche au plan politique, de politique étrangères et de sécurité, une Europe fédérale devrait pouvoir afficher son influence dans les affaire du monde. Toutefois on ne voit pas encore apparaître le désir de fédéralisation sauf dans des cercles restreints. La majeure partie des nations européennes restent attachées à un discours nationaliste voire rétrograde. C’est là où réapparaît l’intérêt de l’idée gaullienne d’Europe indépendante qui est loin d’être étrangère à la construction européenne de Monnet. Dans le dialogue avec les Etats-Unis, Monnet voulait une Europe forte dans un monde atlantique fort. De Gaulle voulait une Europe indépendante, avec une armée et des capacités d’innovation pour en faire un espace de modernité, mais sans système fédéral, évidemment. Toute action mettant en jeux des Etats est l’expression de rapports de force : toutefois dans le système communautaire ces rapports de forces sont canalisés par des institutions, des règles admises démocratiquement, pas par la guerre. Où cela se passe-t-il ailleurs dans le monde ? Nulle part.

On accuse parfois l'Europe de n'être qu'un fantasme politique, derrière lequel persistent les mêmes dynamiques géopolitiques et diplomatiques, nourries par l'intérêt des Etats. Quelles sont les véritables faiblesses de cette construction et comment peut-on les combler ? Quelle place pour la France dans ces "rénovations" ?

Christophe Bouillaud : L’Union européenne a tout de même la vertu de tempérer ces dynamiques. Elle a d’ailleurs été explicitement conçue pour les éviter, par exemple le droit européen donne depuis longtemps le devoir à la Commission européenne de s’assurer que les Etats ne se livrent pas à un soutien financier abusif de leurs champions nationaux. Le défaut tient sans doute à ce que l’intégration européenne s’est faite à travers l’idée de mettre en concurrence, certes régulée par le droit européen, les acteurs économiques, et de fait les Etats. Cette mise en concurrence est en pratique difficile à concilier avec l’idée même de créer un esprit européen. L’exemple des délocalisations le montre bien : comment créer un esprit européen si les usines françaises partent en Pologne ou en Roumanie au nom du moins disant salarial et social ? Délocaliser en Pologne, en Indonésie ou en Chine dans le fond, c’est le même processus économique, et cela ne peut pas encourager le sentiment chez les Français ordinaires, qui perdent ainsi leur travail, de faire partie d’un même ensemble au destin commun. A mon sens, l’intégration européenne creuse ainsi sa propre tombe. Pour inverser cette tendance destructrice de l’esprit européen, il faut qu’à la concurrence, l’intégration négative dans le jargon de la science politique de l’Europe, les politiciens pro-européens adjoignent d’urgence une forte intégration positive, à savoir des droits économiques et sociaux vraiment tangibles et concrets qui donnent aux Européens le sentiment de partager une protection commune contre le reste du monde. A ce stade, comme le montre l’exemple de la crise des migrants, où chacun joue au mistigri avec les réfugiés et se protège par des barbelés, c’est presque utopique, mais il faudrait aller plus dans ce sens de protections concrètes pour tous les Européens que dans celui d’un nouveau meccano institutionnel à la façon du TCE/Traité de Lisbonne. Dans ce cadre, la France avec sa longue tradition d’Etat protecteur aurait sans doute sa carte à jouer.

Gérard Bossuat : Pourquoi ne pas commencer par dire les avantages de l’Union au lieu de commencer par les faiblesses ? L’Union, malgré la crise, continue d’attirer. Pourquoi ? Parce qu’elle est un espace politique original et pacifique dont la confiance franco-allemande est le moteur et l’emblème. L’autarcie européenne des années 30 a été remplacée par le libre-échange. La stabilité monétaire n’est plus discutée. La crise institutionnelle, ouverte par de Gaulle, a été dépassée au prix d’un renforcement du rôle des Etats, par l’intergouvernementalité. La crise financière et bancaire a été surmontée par les Etats avec la création en 2012 de divers moyens de stabilisation : le  Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) ; Une Union bancaire pour les 28 avec un Mécanisme européen de solidarité (MES) qui peut lever €700 milliards. Un Mécanisme de surveillance unique (MSU) et un Mécanisme de résolution unique (MRU) veillent sur les banques de l’euro-zone.

Quant aux faiblesses on les connaît et elles doivent être combattues. La crise économique et sociale n’a pas encore été surmontée   en raison de la diversité des politiques économique, financière et fiscale des Etats. Le plan Juncker de croissance de € 315 milliards, plus que l’austérité érigée en doctrine, peut protéger les citoyens européens insatisfaits. Ses effets ne sont pas encore probants sur le niveau du chômage. De graves événements internationaux sollicitent l’Union. Le terrorisme islamique et ses conséquences migratoires de masse en Europe ont déstabilisé l’Union qui peine à agir solidairement. Le partage du fardeau est mal accepté. Une question reste encore sans réponse : Quel sens donner à la construction européenne ? Quel roman historique européen adopter ? Les pragmatiques se satisfont d’une union permettant de produire plus de richesses dans une économie libérale, théorisée par les maitres anglo-saxons. D’autres veulent faire de l’Europe le centre d’excellence du monde, exerçant son influence par une diplomatie douce. Les uns entendent conserver l’Etat-nation, source et espace d’identité pour les peuples, les autres transformer l’Union en une grande fédération démocratique et efficace pour gouverner plus de 500 millions de citoyens. L’option des origines cherche à structurer l’intégration européenne par des politiques communautaires ambitieuses appuyée sur les institutions communautaires des traités de Rome révisés. La première accepte la survie des nations et des Etats, la seconde anticipe leur affaiblissement durable. Dans les deux cas, des problèmes graves surgissent : on ne peut détruire raisonnablement les nations, ni même affaiblir la cohésion nationale surtout si elle s’exprime à travers un Etat fort, garant de l’unité du peuple. Que seraient la France et d’autres pays si les Etats nations disparaissaient ? Sans être nouveaux, ces choix d’avenir resurgissent à l’occasion des crises extérieures et des nouvelles adhésions sans qu’ils ne soient jamais tranchés par un vote populaire. Or la crise du sens est d’autant plus aiguë que le doute s’installe sur les capacités de l’Union à répondre aux grandes ambitions qu’on lui prête.

Le rôle de la France est d’avoir de grandes ambitions pour l’Union européenne à l’image de ce qu’elle a toujours donné au monde antérieurement, le meilleur n’étant sûrement pas les grands conquérants, mais les artistes, les bâtisseurs, les inventeurs, les médecins, les écrivains de la conscience humaine.

Propos recueillis par Vincent Nahan

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