Présidentielle : une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle en même temps…<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron a remporté l'élection présidentielle de 2022 face à Marine Le Pen.
Emmanuel Macron a remporté l'élection présidentielle de 2022 face à Marine Le Pen.
©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Le désarroi nous envahit

C’est très compliqué !

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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On sait que selon que nous soyons pessimistes ou optimistes, on peut voir le verre  à moitié plein ou à moitié vide. Le verre à moitié plein, c’est la défaite de Marine Le Pen, le verre à moitié vide, c’est la victoire d’Emmanuel Macron. Il y a donc d’un seul coup et ensemble, une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle. Dans ce verre à moitié vide, nous n’avons pas envie de boire !

La Constitution nous oblige à choisir entre les deux. Mais fort heureusement elle ne nous oblige pas à voter. De cette liberté qui nous était offerte, nous en avons profité. Nous voilà donc insatisfaits. Si Philippe Poutou avait été opposé à Macron pour le deuxième tour, nous aurions voté pour lui : il nous amuse. Nous en aurions fait de même pour Anne Hidalgo : c’était sans risque car elle n’avait aucune chance.

En ce qui concerne Valérie Pécresse : nous étions sensibles au délicat charme bourgeois qu’elle dégageait. Nous aurions également voté pour Yannick Jadot même si la protection du climat on s’en fout royalement. Et notre voix n’aurait même pas manqué à Jean-Luc Mélenchon : le spectacle des barricades en carton-pâte nous fait rigoler.

Au lieu de cela, nous avons eu, après avoir savouré la bonne nouvelle, la tristesse d’en apprendre une mauvaise. Il va falloir nous habituer à avoir soif pendant cinq ans.

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