Notre-Dame fut et ne sera plus : on va la transformer en un Disneyland politiquement correct…<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Religion
Une photo prise le 29 mars 2018 à Paris montre la cathédrale Notre-Dame de Paris lors des célébrations du Jeudi Saint de Pâques.
Une photo prise le 29 mars 2018 à Paris montre la cathédrale Notre-Dame de Paris lors des célébrations du Jeudi Saint de Pâques.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Jésus revient pour chasser les marchands du Temple

Pas besoin d’être catholique pour avoir envie de pleurer.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Après l’incendie de la cathédrale, Macron avait dit : « on la reconstruira encore plus belle qu’avant ». Une merveilleuse promesse. Et tout est prometteur si l’on en croît des architectes qui ont eu accès aux plans de rénovation de Notre-Dame et ont confié les résultats au journal britannique « The Telegraph ».

Ce qu’ils ont vu est résolument moderne et progressiste. Il y aura un « sentier de la découverte » ou l’accent sera mis sur l’Afrique et l’Asie. S’y joindra une exposition joliment intitulée : « le christianisme pour les nuls ». Pour être sûr que Notre-Dame devienne complètement un  lieu consacré à la bien-pensance, un de ses sanctuaires sera dédié à l’environnement. Ce qui permettra de combler les lacunes des apôtres. Ils nous avaient caché que le Christ était farouchement hostile au CO2.

Les confessionnaux seront remplacés par des « peintures à la mode » avec effets sonores. Il se peut que les architectes cités par « The Telegraph » n’aient pas eu accès à tous les plans. Il y en a d’autres qu’on peut imaginer sans peine.

Quand les visiteurs du « sentier de la découverte » seront affamés et assoiffés, on installera pour eux des baraques à frites et des distributeurs de Coca. Sur sa croix le Christ laissera sa place à Mickey. Quant à la Vierge Marie totalement démodée, elle sera remplacée par Blanche Neige ou la Belle au bois dormant. On aurait pu penser également à Esméralda mais ce serait trop proche de Victor Hugo.

Et les cloches de Notre-Dame, au lieu de faire bêtement ding dang dong carillonneront la chanson des sept petits nains. Sera également prévue une salle de prière où, sur des tapis, de pieux musulmans pourront se prosterner en direction de la Mecque.

Mais restons positifs et estimons nous heureux que la basilique de Rocamadour et le Mont Saint-Michel n’aient pas brûlé ! Ces plans ont certainement été soumis à l’archevêque de Paris pour qu’il les approuve. Mais sans doute que ce jour-là Mgr Aupetit avait la tête ailleurs : il goûtait aux plaisirs interdits de la chair…

À Lire Aussi

Cardinal Robert Sarah : « Nous ne pouvons pas laisser la « vérité » d’internet devenir plus forte que celle de Dieu »

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !