Il les a éparpillés menu…
Nicolas Sarkozy en Tonton Flingueur : et dans ce rôle il est excellent
Le Nicolas il faut pas le chercher…
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Mardi soir à 20h avait lieu le dernier débat entre les prétendants à l'investiture des Républicains. Mardi soir, à la même heure, Nicolas Sarkozy était salle Gaveau à Paris pour s'adresser à des centaines d'admirateurs. Difficile d'y voir un hasard.
L'ancien président de la République se trouvait là pour évoquer son livre "Promenades". Il parla de culture, de littérature, d'art. Nicolas Sarkozy avait dû mettre à profit ses loisirs pour lire enfin La Princesse de Clèves.
Il fut brillant. Mais là où il fut le meilleur c'est quand il se laissa aller à quelques considérations politiques. Car avec Sarkozy la politique est toujours présente au rendez-vous.
Il n'avait pas éprouvé le besoin de regarder le débat de ses putatifs héritiers. Et pour cause : "je les ai tous eus la veille", déclara-t-il. Bertrand, Barnier, Pécresse, Ciotti, Juvin, tous l'avaient donc appelé.
Que voulaient-ils de lui ? Un soutien, une bénédiction. Sarkozy les piétina sans aucune pitié : "quand on me demande un conseil, je le donne mais quand un leader me demande de l'aide, c'est que ce n'est pas un leader" ! Les prétendants voulaient son onction : il leur a administré l'extrême onction. Le Nicolas il sait être féroce.
Avec lui, c'est du sévère, du brutal. Ainsi le Nicolas sans aucun ménagement les habilla pour l'hiver. Il pense manifestement que les prétendants ne sont pas à la hauteur. Capo mafiosi, chef de gang, il est. Et il entend le rester. Si on se demande ce que Sarkozy fera quand le candidat républicain aura été désigné, la réponse est limpide. S'il lui demande de l'aide il lui balancera : "t'es pas un leader".
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