Municipales 2014 à Paris : après 12 années de Delanoë, il est temps de passer à NKM<!-- --> | Atlantico.fr
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Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait incarner l'alternance lors des municipales de 2014 à la Mairie de Paris.
Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait incarner l'alternance lors des municipales de 2014 à la Mairie de Paris.
©Reuters

Tribune

Il y a douze ans jour pour jour, Bertrand Delanoë accédait à la mairie de Paris. Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait incarner l'alternance lors des municipales de 2014. Tribune libre de ses partisans.

Alexandre Vesperini et Clément Menet

Alexandre Vesperini et Clément Menet

Alexandre Vesperini est consultant en affaires publiques. Il est membre du Conseil national de l'UMP et s'engage à Paris depuis 2008.

Clément Menet est entrepreneur. Il fut membre du Cabinet du Ministre des PME avant d'intégrer la Direction des Etudes de l'UMP. Il dirige Mazarin Conseil, une société de conseil spécialisée dans les problématiques politiques.

Et

Ludivine Azria, attachée parlementaire dans une fédération professionnelle
Nicolas Bammez, chargé de mission auprès d'un président de société
Anaëlle Basse, consultante en management et organisation
Nicolas Biencourt-Urgé, entrepreneur
Héloïse Biard, consultante en stratégie
Charles Bonnier, responsable commercial
Xavier Bouillot, élève avocat
Maxime Boyer, économiste
Paloma Champilou, juriste en cabinet d’avocats
Charles Chapouilly, fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères
Adrien Croze, cadre associatif
Jacques-Louis de La Beraudière, fondateur d’Auric Gold
Elie Denfert-Rochereau, banquier d’affaires
Pierre de Saboulin, doctorant à Paris II
Aurélia Dugast, consultante en communication
Ophélie Dujarric, chargée de mission senior au sein d'une organisation patronale
Grégory Edberg, banquier d’affaires
Karl Edom, analyste financier quantitatif
Kaïva Flosse, conseiller financier
Victoria Gandit-Lelandais, consultante dans l’art
Eleonore Lanvin, mère de famille
Marguerite Longuet, juriste en entreprise
Adrien et Anthony Maselli, entrepreneurs
Victor Nicollet, entrepreneur, co-fondateur de RunOrg.com
Damien Parent, cadre commercial
Rebecca Partouche, attachée de presse
Eloi Perrin-Aussedat, conseil en communication
Camille Pilliard, consultante en management et organisation
Johanna Renaud, entrepreneur
Alexandra Sieffert, juriste
Guillaume Soutter, co-fondateur de PGS Entertainment
Adrien Thierry, business development manager

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Ce texte est une tribune libre d'opinion dont les signataires sont signalés en bas de page.

Le 25 mars 2001, Bertrand Delanoë était élu maire de Paris. 12 ans de gestion continue qui prendront fin dans un an presque jour pour jour. En mars 2014, Paris changera de maire. Ce changement de personne, c’est en réalité le choix du cap suivi par la capitale pour les dix prochaines années. Deux options se présentent à nous.

La première, c’est la continuation de la gestion actuelle de la ville, dont la pensée convenue voudrait nous faire croire qu’elle est un sans-faute en terme d’efficacité, d’audace et d’intégrité. C’est le choix de la dauphine Hidalgo, du train-train sans la locomotive.

Car, si pour certains, Bertrand Delanoë n’a pas été un mauvais maire de Paris, et si son engagement pour la capitale n’est pas à remettre en cause, peut-on pour autant réduire les défis stratégiques d’une métropole mondiale à la micro-circulation en vélo et à l’entretien de son patrimoine, aussi extraordinaire soit-il ? Doit-on continuer à réserver la plus belle ville du monde aux touristes de passage et aux clientèles cibles du Parti socialiste, à savoir les foyers socialement dépendants et les ultra-bourgeois mal assumés? Faut-il s’interdire de repenser la gouvernance, les transports et l’urbanisme de Paris, quand on sait l’attractivité française aussi affaiblie ?

A long terme, la stagnation ronronnante de la gauche parisienne nous mènera à coup sûr à la relégation de Paris, et par conséquent, au recul de la France.

La seconde option consiste précisément à refuser le sur-place de l’exécutif actuel, et à permettre à Paris de relever les défis du XXIe siècle. Sans noyer son identité dans les standards uniformes de la globalisation, Paris doit redevenir un phare pour le monde, en portant les valeurs qui l’ont propulsé dans l’histoire : l’innovation, l’indépendance et la générosité.

D’abord, l’innovation, qui requiert deux facteurs fondamentaux : le travail et la prise de risque. Nous devons engager un changement générationnel et mental, en faisant confiance aux talents que compte la capitale, et cela dans tous les domaines : numérique, culture, écologie, sport, etc. Le retard de la capitale dans ce domaine est patent, et se lit à travers la couverture de la 4G, qui avance à la vitesse de la bureaucratie et de l’idéologie pro-décroissance.

Dans cette entreprise de renouvellement, Paris ne doit pas craindre de perdre son âme, sur laquelle veillent nos musées, nos bistrots et nos « sympathiques automobilistes ». Mais Paris doit laisser davantage de place à l’imagination, à la création, au bouillonnement, bref à la vie. Pour demeurer une grande capitale mondiale, il est urgent de rompre avec le conformisme frileux et mondain qui a toujours existé à Paris, mais que l’actuelle mandature a aggravé, pour encourager les individus et les associations reconnus non pas pour leur orientation politique mais pour leur motivation et leur talent. 

Concrètement, cette nouvelle dose de liberté impliquerait par exemple de lever rapidement les blocages qui nuisent à la vie économique des Parisiens (gratuité du Wifi dans les zones piétonnes, construction de logements et de parkings, concurrence des taxis, baux commerciaux, locations pour les jeunes, métro de nuit, accélération du CDG Express…)

Ensuite, l’indépendance. Car les Parisiens ont fait entrer la capitale dans l’histoire par leur intransigeance face aux autres pouvoirs. A l’heure où le gouvernement met péniblement en œuvre le Grand Paris, l’exécutif municipal se perd dans des négociations politiciennes entre la région et l’Etat, sans prendre aucune initiative originale, sur les transports comme sur la sécurité, où la préfecture de police limite encore fortement le pouvoir des élus. Il est grand temps pour la ville de Paris de mieux défendre ses intérêts et de créer un lien plus ambitieux avec ses banlieues !

L’indépendance de Paris implique aussi le respect des Parisiens, dont l’expression démocratique a été jusqu’ici réduite aux seules élections municipales de 2001 et 2008, dont le mode de scrutin est aussi complexe qu’anachronique. Plutôt que de prendre les décisions à la hussarde, en masquant des parodies de concertation derrière un charabia technocratique, comme ce fut le cas par exemple pour la fermeture des voies sur berges, nous devrions faire de Paris un exemple démocratique, en organisant des référendums sur les grands projets urbanistiques, et en interrogeant à la fois les Parisiens et, le cas échéant, les habitants de la Petite couronne.

Enfin, la générosité, qui fait de plus en plus défaut à Paris. Au nom d’une pseudo-solidarité et en niant le fait que la capitale française est devenue l’une des villes les plus chères au monde, la gauche a fini par créer des murs à Paris, entre les « riches » et les « pauvres », entre les « branchés » les « ringards », entre ceux qu’on néglige et ceux qu’on assiste. Résultat, le Maire de Paris enchaîne les promesses et les discours catégoriels au lieu de s’adresser à l’ensemble de ses concitoyens pour les unir autour d’un projet fédérateur.

Il faut par exemple repenser notre approche du logement social et inverser le processus de ghettoïsation mis en place par la gauche. Plutôt que de concentrer les mêmes profils aux mêmes endroits avec les mêmes problèmes, il faut rechercher une autre forme de cohésion sociale, en rééquilibrant la diversité sociale au sein même des immeubles, comme ont pu le faire les Suédois.

Cette élection nous donne l’occasion d’écrire une page nouvelle de l’histoire de Paris, en faisant le choix d’une ville plus ambitieuse, capable de concurrencer non seulement New York ou Londres mais aussi Shanghai, Bombay et Sao Paulo.

Nous voulons que Paris se tourne vers l’avenir, rayonne à nouveau et attire les meilleurs étudiants, les chercheurs les plus doués et les entrepreneurs les plus prometteurs.

Mais Paris ne sera attractive aux yeux du monde que si elle commence par l’être aux yeux des Parisiens. Paris doit se réapproprier la valeur travail, le goût de la réussite, et renaître grâce à l’énergie et au talent des Parisiens. Cet objectif ne peut être atteint que par l’alternance lors des prochaines élections municipales.

La chance de l’alternance à Paris est aujourd’hui incarnée par une personnalité, dotée d’une vision moderne et d’une expérience déjà solide : c’est Nathalie Kosciusko-Morizet.

Dans ce but, NKM devra, dès la campagne des primaires, sortir des sentiers battus et s’entourer d’une équipe plurielle, qui dépasse à la fois le champ politique et les sensibilités de chacun, en associant désormais aux militants chevronnés de nouveaux profils issus de la société civile : des créateurs d’entreprises, des chercheurs, des salariés du secteur privé, des professions libérales, etc.

Paris ville lumière, Paris cité numérique, Paris métropole dynamique, Paris laboratoire écologique, Paris carrefour de la croissance et de l’innovation ! La primaire sera la première étape du réveil de la capitale, en permettant à toute une partie de nos concitoyens de réaffirmer leur attachement à ces valeurs d’innovation, d’indépendance et de générosité.

C’est avec NKM que nous rendrons à la capitale le rang qu’elle mérite. Que ceux qui le désirent nous rejoignent dans ce combat !

Signataires :

Alexandre Vesperini, consultant en affaires publiques. Après avoir travaillé au Parlement européen (2007-2009) et à l'Assemblée nationale (2009-2012), Alexandre Vesperini a rejoint un cabinet de conseil en affaires publiques spécialisé dans la promotion des investissements internationaux en France. Il est membre du Conseil national de l'UMP et s'engage à Paris depuis 2008.

Clément Menet, entrepreneur. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm, Clément Menet fut membre du Cabinet du Ministre des PME avant d'intégrer la Direction des Etudes de l'UMP. Il dirige Mazarin Conseil, une société de conseil spécialisée dans les problématiques politiques.

Et

Ludivine Azria, attachée parlementaire dans une fédération professionnelle
Nicolas Bammez, chargé de mission auprès d'un président de société
Anaëlle Basse, consultante en management et organisation
Nicolas Biencourt-Urgé, entrepreneur
Héloïse Biard, consultante en stratégie
Charles Bonnier, responsable commercial
Xavier Bouillot, élève avocat
Maxime Boyer, économiste
Paloma Champilou, juriste en cabinet d’avocats
Charles Chapouilly, fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères
Adrien Croze, cadre associatif
Jacques-Louis de La Beraudière, fondateur d’Auric Gold
Elie Denfert-Rochereau, banquier d’affaires
Pierre de Saboulin, doctorant à Paris II
Aurélia Dugast, consultante en communication
Ophélie Dujarric, chargée de mission senior au sein d'une organisation patronale
Grégory Edberg, banquier d’affaires
Karl Edom, analyste financier quantitatif
Kaïva Flosse, conseiller financier
Victoria Gandit-Lelandais, consultante dans l’art
Eleonore Lanvin, mère de famille
Marguerite Longuet, juriste en entreprise
Adrien et Anthony Maselli, entrepreneurs
Victor Nicollet, entrepreneur, co-fondateur de RunOrg.com
Damien Parent, cadre commercial
Rebecca Partouche, attachée de presse
Eloi Perrin-Aussedat, conseil en communication
Camille Pilliard, consultante en management et organisation
Johanna Renaud, entrepreneur
Alexandra Sieffert, juriste
Guillaume Soutter, co-fondateur de PGS Entertainment
Adrien Thierry, business development manager

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