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Michel Barnier, Philippe Juvin, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse et Bruno Retailleau après une réunion des Républicains, le 20 juillet 2021, en préparation de l'élection présidentielle française de 2022.
Michel Barnier, Philippe Juvin, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse et Bruno Retailleau après une réunion des Républicains, le 20 juillet 2021, en préparation de l'élection présidentielle française de 2022.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Chez Les Républicains faites comme Les Républicains !

Ma décision est irrévocable : sauf si…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Il y avait Laurent Wauquiez : y’a plus ! Le président de la région Auvergne Rhône-Alpes a tiré sa révérence. Les mauvaises langues insinuent qu’il ne veut pas affronter Macron qui a toutes les chances de gagner en 2022. Nous serons plus charitables : Wauquiez est jeune et il ne sera au point qu’en 2027.

Il y a avait Bruno Retailleau : y’a plus ! Ses motivations nous sont inconnues mais force nous est de penser que la meilleure façon de ne pas perdre une bataille est de ne pas la mener.

Mais nous ne sommes pas orphelins pour autant. Restent Michel Barnier, Philippe Juvin, Eric Ciotti, beaucoup d’acteurs pour une pièce de théâtre qui est plus proche du Grand Guignol que du répertoire de Boulevard.

Sur cette scène, il y a encore de la place : David Lisnard se tâte et Rachida Dati n’a pas dit son dernier mot. Nous avons eu jadis la droite la plus bête du monde : nous avons maintenant la droite la plus bordélique du monde.

Et au bordel, on ne s’ennuie jamais. Merci aux Républicains de nous distraire en ces jours moroses de pandémie. Pour ajouter du charme au spectacle et le pimenter, notons qu’avec le parti de Christian Jacob, c’est comme à Avignon.

Dans la ville des Papes, il y a un festival dans les murs et un festival hors les murs. Ainsi la droite a deux candidats hors les murs : Xavier Bertrand et Valérie Pécresse. Le premier dit, avec une arrogance certaine, qu’il est le « candidat naturel » de la droite. Ce qui dénote de sa part un manque total de galanterie à l’égard de sa rivale d’Ile-de-France.  

On vous le répète : on ne va pas s’ennuyer. Surtout si les Républicains suivent les conseils donnés dans un article d’Atlantico qui préconise pour eux une « primaire sauvage ». Oui il faut qu’elle soit sauvage ! Et pas seulement sauvage mais aussi barbare et cruelle…

Ce qui évitera aux Républicains d’aller demander à Madame Irma de trouver leur candidat dans sa boule de cristal. Quant à moi, je confirme que ma décision de ne pas me présenter est irrévocable : sauf si, bien sûr, Sarkozy me le demande. 

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