Participatif
Les non-experts au chevet du système de santé : faut-il que les malades prennent le pouvoir ?
L'Institut Montaigne a réuni 25 Français de tous bords pour établir des pistes de réflexions autour de la réforme de notre système de financement de la santé. Cinquième et dernier volet de notre série "Les non-experts au chevet du système de santé" (5/5).
A lire aussi :
- Conférence de citoyens : le recours aux non-experts, mini révolution qui permettra de briser les blocages français ?
- Les non-experts au chevet du système de santé : quelle réorganisation pour tenter de le sauver ?
- Les non-experts au chevet du système de santé : où trouver l’argent pour le sauver ?
- Les non-experts au chevet du système de santé : comment former et responsabiliser les médecins ?
Le groupe a majoritairement réaffirmé sa volonté de conserver les principes fondateurs de la Sécurité Sociale : la solidarité et la justice sociale.
Au-delà des propositions que nous avons souhaité mettre en avant dans l’avis, deux éléments nous paraissent importants à ajouter et à approfondir.
Les connexions entre autres politiques et autres systèmes
Nous pensons qu’il faut aborder les choses de manière systémique. La santé n’est pas indépendante d’autres questions comme :
- L’aménagement du territoire, notamment en rendant plus attractives les zones qualifiées aujourd’hui de « déserts ». Dans cette optique, nous proposons que les lieux de santé soient installés dans des endroits facilement accessibles par tous moyens de transport ;
- L’éducation en intégrant dans les programmes scolaires, dès le plus jeune âge, des initiations/formations/informations concernant les règles d’hygiène de vie et de bases de la santé ;
- Le logement et le travail sont aussi très intimement liés à la santé ;
- La qualité de l’environnement est, enfin, un facteur important de santé.
Par ailleurs, nous pensons que la recherche prépare l’avenir et doit permettre de découvrir des pistes pour améliorer les situations complexes d’aujourd’hui (ALD…).
Une visions moins citadine
La diversité de nos expériences, de nos situations face à la maladie et de nos origines géographiques nous fait entendre de manière différente la perception du système de santé.
Nous pensons que pour mieux coller à la société actuelle, il faudrait avoir une vision moins citadine et moins hospitalo-centrée.
La place du citoyen dans le système
Compte tenu des informations acquises au cours de nos rencontres, nous pensons que les assurés et les usagers ne sont pas suffisamment impliqués dans le fonctionnement du système de santé.
Il faudrait qu’ils puissent donner leur avis sur le système et son évolution.
La santé n’est pas qu’une affaire de spécialistes ; de ce fait, nous préconisons que l’usager soit plus impliqué dans la gouvernance du système de santé.
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