Législatives : ces problèmes de l’économie française auxquels AUCUN des programmes présentés ne s’attaque<!-- --> | Atlantico.fr
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Des affiches électorales lors des élections législatives de juin et juillet 2024.
Des affiches électorales lors des élections législatives de juin et juillet 2024.
©PHILIPPE LOPEZ / AFP

Réformes

La plupart des programmes économiques des partis politiques pour les élections législatives ne correspondent pas à la réalité du pays et se trompent de cible.

Philippe Crevel

Philippe Crevel

Philippe Crevel est économiste, directeur du Cercle de l’Épargne et directeur associé de Lorello Ecodata, société d'études et de conseils en stratégies économiques.

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Jean-Luc Demarty

Jean-Luc Demarty est ancien Directeur Général du Commerce Extérieur de la Commission Européenne (2011-2019), ancien Directeur Général Adjoint et Directeur Général de l'Agriculture de la Commission Européenne (2000-2010) et ancien Conseiller au cabinet de Jacques Delors (1981-1984; 1988-1995).

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Atlantico : Dans le cadre des critiques sur l’aspect économique des programmes des différents partis pour les législatives, le principal problème qui n’est pas abordé ne concerne-t-il pas le niveau des salaires nets, beaucoup trop bas ? N’y a-t-il pas trop peu d’inégalités de salaire pour permettre une progression au cours de la vie ou incitant à travailler plus et pour permettre au pays d’être suffisamment attractif ? En quoi certains programmes des législatives, comme celui du Nouveau Front populaire, notamment la hausse du SMIC sans gains de productivité, risquent d’aboutir à une hausse du chômage et à la smicardisation accrue de ceux qui garderont leur emploi ?

Jean-Luc Demarty : Les salaires nets sont trop bas en France. Si on prend les dernières comparaisons de l’OCDE fin 2023, la France a les cotisations patronales les plus élevées des pays développés et se situe juste derrière l’Autriche si on intègre les cotisations salariales. La situation est encore pire compte tenu de l’allègement des cotisations sociales prises en charge par le CICE et des impôts sur la production qui représentent 4% du PIB et sont pour l’essentiel assis sur la valeur ajoutée, donc très majoritairement sur les salaires.

Les cotisations sociales financent les transferts sociaux dont la France a également le record du monde avec 32 % du PIB. L’assistanat généralisé est très couteux et ne permet pas de mener des politiques intelligentes de soutien ciblé aux perdants de la mondialisation. Le prélèvement excessif sur les salaires bruts, y inclus les cotisations patronales, finance également ceux qui abusent du système. Ainsi le taux d’absentéisme a explosé en 2023 passant de 6,1 à 6,8%, alors qu’un taux normal, comme au Nord de l’Europe serait deux fois moindre. De même le taux de chômage actuel de 7,5% est de facto un taux de plein emploi puisque les entreprises ont d’énormes difficultés à recruter. Un taux de chômage normal de plein emploi est de l’ordre de 4,5 à 5 %. Cela signifie qu’environ un tiers des chômeurs choisissent délibérément le chômage, compte tenu de l’insuffisance de l’écart de la rémunération entre le travail et le non travail et de l’absence de vérification suffisante de la recherche effective d’un emploi.

La hausse du SMIC de près de 15% prévue par le NFP avec une inflation à 2,5 % pour un SMIC déjà indexé sur l’inflation de par la loi est complètement déraisonnable. Elle va détruire des centaines de milliers d’emplois en mettant en cause la compétitivité des entreprises et va écraser la hiérarchie des salaires. Aujourd’hui 2 millions de salariés sont au SMIC et 4 millions en sont proche. C’est la smicardisation de l’économie avec 6 millions de salariés au SMIC, qui ne laissera que peu d’espoir d’ascension sociale à ces salariés. Le résultat sera une hausse simultanée du chômage et de l’inflation. Rappelons que le pouvoir d’achat a augmenté de 5,7% depuis 2020 malgré une baisse de la productivité de 6%, ce qui est en soi un problème pour la compétitivité des entreprises françaises, puisque les hausses salariales doivent normalement correspondre au plus aux gains de productivité. Il faut donc chercher d’autres solutions pour augmenter les salaires nets. Enfin il est intéressant de comparer les résultats en matière de pouvoir d’achat des trois derniers quinquennats, 7,4 % pour Nicolas Sarkozy, 2,5 % pour François Hollande et 8,8 % pour Emmanuel Macron. Il faut rappeler à la gauche donneuse de leçons la dure réalité des chiffres et des faits qui ne plaident pas en sa faveur.

Philippe Crevel : Le problème aujourd'hui de l'économie française est qu'un trop grand nombre de salariés sont employés au niveau du SMIC. Ce nombre s'est fortement accru ces dernières années par la simple raison que le SMIC, indexé à l'inflation, a été relevé. Depuis deux ans, il a suivi l'inflation emmenant avec lui un nombre croissant de salariés. Il y a une proportion de plus en plus importante de Français qui se trouvent au niveau du SMIC ou à proximité du SMIC. Cela génère de nombreux effets négatifs, en termes de rémunération ou en termes d'emplois. Le SMIC est une garantie de revenu minimum, ce qui est évidemment souhaitable dans une économie. Mais lorsqu’une grande partie de la population salariée y est assujettie, cela crée un nivellement vers le bas de l'ensemble des emplois. Cela est fortement préjudiciable pour l'économie française comme individuellement pour chacun des salariés concernés.

L’augmentation de la progressivité de l’impôt n’est-elle pas une autre difficulté qui n’est pas évoquée dans la campagne ou dans les programmes ? Cela ne risque-t-il de nuire à notre industrie et à notre économie et à aboutir à ce qu’il y ait plus d’ingénieurs en Allemagne et aux Etats-Unis qu’en France ?

Jean-Luc Demarty : La hausse démente de l’impôt sur le revenu proposée par le NFP avec le passage à 14 tranches au lieu de 4 et la progressivité de la CSG conduirait à un taux marginal de 90 % de l’impôt, annoncé par Eric Coquerel, et même 100% avec la CSG. Rappelons que la France détient déjà le record du monde du taux marginal de l’impôt sur le revenu, CSG incluse, à 55 %. Un tel matraquage fiscal va évidemment dissuader et même tarir les investissements émanant des pays tiers et entraîner une fuite accélérée des cerveaux, alors que l’attractivité de la France est en voie d’amélioration, même si elle est quelque peu exagérée par la majorité actuelle.

Déjà aujourd’hui un des obstacles fondamentaux de l’investissement dans les technologies de rupture, comme l’IA, en Europe est le coût démesuré des restructurations et des licenciements des ingénieurs dans les activités en déclin. C’est une des raisons de la chute d’Atos. Atos était spécialisé dans les centres de gestion des données pour les entreprises, activité en déclin accéléré au profit du cloud. En Europe seuls le Danemark et sa fameuse flexisécurité, l’Irlande et la Suisse peuvent le faire en trois mois. Il faut un an en France et un coût 150.000 Euros par ingénieur. C’est pire en Allemagne avec 200.000 Euros par ingénieur, soit 10 fois le coût de restructuration des Etats-Unis. Chez Atos les coûts de restructuration atteignent 10 % du chiffre d’affaires et 4 fois l’effort de RD, très insuffisant. Les lois travail de 2017 ont remis la France dans la moyenne, ce qui a généré un climat plus favorable pour les start up, comme pour Mistral en IA, mais très insuffisant pour les sociétés matures. En 2024, il est prévu dans le monde 150 milliards de dollars d’investissements dans l’IA, avec seulement 2 milliards en Europe qui n’est même plus calculée par les investisseurs. Avec le programme du NFP on peut être certain qu’il n’y aura plus de start up, ni le moindre investissement dans les nouvelles technologies, ni d’ailleurs dans les anciennes. Rappelons que la France et l’Allemagne sont déjà passées en 15 ans respectivement de 6 et 8% de la RD mondiale en Tech à 2 %.

Philippe Crevel : Le problème numéro un en France est le niveau des revenus. Concrètement, le revenu moyen par salarié est assez faible. Il se situe autour de 2.000 € en France. Il est donc très proche du SMIC. Il n'y a pas suffisamment de différence en fonction des emplois occupés. Les incitations pour accepter des postes à responsabilités avec des avantages de rémunération sont assez rares. L'impôt sur le revenu est extrêmement progressif. En France, les 10 % des Français les plus imposés paient plus de 70 % de l'impôt sur le revenu. Il y a la moitié des Français qui ne sont pas imposés. La question de l'impôt sur le revenu joue plutôt sur les classes moyennes ou les classes moyennes supérieures.

Lorsque la problématique concerne le salaire, pour les Français les plus modestes dans les premiers déciles, où là la rémunération n'est pas un élément d'incitation, la question est de savoir si aujourd’hui il y a des ingénieurs, des techniciens qui préfèrent travailler en Allemagne ou dans d'autres pays parce que les salaires sont meilleurs ? Cela existe chez le personnel de santé. Les infirmières peuvent aller en Suisse, au Canada, où elles sont accueillies avec des rémunérations qui sont nettement plus élevées qu'en France. Cela joue et influe sur certains types de professions.

L'impôt va concerner la catégorie supérieure. Cela peut générer un sentiment de discrimination et inciter à quitter le pays. Pour les classes moyennes, la question de revenu qui domine.

L’autre problème de l’économie française ne concerne-t-il pas les inégalités au niveau des richesses ? Les grandes fortunes sont dynastiques et non entrepreneuriales. Lorsqu’il n’y a pas d’inégalités de revenu possible, n’est-il pas impossible de devenir riche à cause des prélèvements obligatoires mais uniquement grâce à l’héritage ? En quoi cela freine-t-il l’économie française et l’investissement ?

Jean-Luc Demarty : Le programme du NFP représente le nivellement par le bas, d’un égalitarisme frénétique. Rappelons qu’il n’y a pas de croissance des inégalités de revenu depuis 30 ans. L’indice de Gini est resté stable entre 0,28 et 0,29, ce qui signifie que la France est un des pays les moins inégalitaires au monde. Il est exagéré de dire que seules les fortunes dynastiques se transmettent aujourd’hui. N’oublions pas que le taux d’impôt sur les successions est de 45%. Un des mérites d’Emmanuel Macron est d’avoir créé un environnement moins défavorable aux start up, ce qui lui a été souvent reproché.

Le programme fiscal du NFP avec un taux marginal dément de l’impôt sur le revenu, un impôt sur la fortune en forte croissance et un plafonnement de l’héritage en valeur absolue, c’est-à-dire un taux marginal de 100%, dissuadera toute prise de risque et tout effort. Or le taux d’échec dans les technologies de rupture est de 80% tandis qu’il n’est que de 20% dans les technologies matures, qui seront elles aussi dissuadées par la fiscalité du NFP. Pour paraphraser Jacques Lesourne qui disait il y a plus de 40 ans que la France était une Union Soviétique qui aurait réussi, le programme du NFP conduirait à un Vénézuela sans le pétrole. Bien entendu les plus modestes seraient à la fin les plus pénalisés puisqu’en l’absence de création de richesse, il n’y aura rien à redistribuer.

Philippe Crevel : En France, les écarts de revenus et les écarts de patrimoine sont bien moins importants que dans de nombreux autres pays de l'OCDE. Cela est en particulier vrai pour les revenus après redistribution sociale. Les chiffres correspondent à 3,5 fois l'écart entre les 10 % les plus pauvres et les 10 % les plus les plus riches. Pour le patrimoine, les écarts sont bien plus importants. Ils ont été multipliés par plus de trois. Ils sont en revanche inférieurs à ce que l'on peut constater dans des pays comme les États-Unis.

La constitution d'un patrimoine en France se fait souvent par succession. Le premier élément clé du patrimoine, c'est l'immobilier. Sur le patrimoine professionnel, il y a des entreprises familiales mais il y a moins d'entreprises familiales en France qu'il peut y en avoir en Allemagne ou en Italie. La France est basée sur un capitalisme de grandes entreprises avec peu d'entreprises familiales. Il y a des contre-exemples avec Arnault, Pinault mais cela reste des exceptions, même s'ils sont assez visibles.

Quels sont les autres principaux problèmes de l’économie française auxquels aucun des programmes présentés ne s’attaque réellement et auxquels il faudrait pourtant apporter des solutions ? 

Jean-Luc Demarty : Le premier problème de l’économie française est la quantité insuffisante de travail fournie par rapport à nos concurrents européens et à notre consommation. Cela est à l’origine de l’essentiel de nos déficits publics et de la totalité de nos déficits commerciaux. Cela est visible depuis l’introduction des 35h qui ont saccagé les effets positifs de la désinflation compétitive mise en place courageusement par Mauroy et Delors en 1983. Un remarquable rapport de Rexecode de décembre 2023 indique que les salariés à temps complet français travaillent dans l’année 122 h de moins que les allemands, 162 h de moins que les italiens et 65h de moins que les espagnols. Les salariés à temps complet français sont ceux qui travaillent le moins en Europe après les finlandais. Par contre les indépendants, les non-salariés et les cadres supérieurs sont parmi ceux qui travaillent le plus. Si on couple cela avec l’âge de la retraite qui s’étage de 65 à 67 ans en Europe, les salariés à temps complet français travaillent tout au long de la vie environ 20 % de moins que les italiens, 15% de moins que les allemands et 10% de moins que les espagnols. Si on complète ces résultats avec le taux d’activité qui exprime le pourcentage d’actifs par rapport à la population en âge de travailler entre 15 et 64 ans, la situation est encore pire puisque le taux d’activité de la France, en légère amélioration sur longue période, n’est que de 68,4 %, contre 71,7 % pour l’UE, 77,4 % pour l’Allemagne, 77,3 % pour la Suède, 76,2 % pour le Danemark et 82,5% pour les Pays-Bas.

Le deuxième problème est l’excès de dépenses publiques souvent inefficaces et en plus financées par l’endettement, y compris pour les dépenses de fonctionnement. La France a également le record du monde avec 57 % de dépenses publiques dans le PIB. Ces excès couplés avec un nombre excessif de fonctionnaires souvent mal payés et une bureaucratie foisonnante empêchent de réorienter la dépense publique vers la recherche, l’hôpital public et l’école dont les performances sont devenues plus que médiocres bien que les dépenses qui y sont consacrées soient équivalentes à celles de l’Allemagne rapportées au PIB. On imagine ce que les 250 à 300 milliards d’Euros de dépenses annuelles supplémentaires du programme du NFP, soit 10 % du PIB, vont ajouter à cette situation profondément dégradée. La France deviendrait la Suède du début des années 1990 en pire, au bord de l’asphyxie, qui s’est profondément réformée juste avant de rejoindre l’UE en 1995.

Quelles seraient les propositions les plus efficaces et les réformes à mettre en place pour réduire réellement les inégalités ? La baisse de la fiscalité du travail permettrait-elle de bénéficier d’une hausse des revenus ? Faut-il introduire de la capitalisation, réduire les inégalités intergénérationnelles de patrimoine ou bien encore construire massivement des logements pour réduire les inégalités immobilières et faire baisser les prix ?

Jean-Luc Demarty : Il n’est pas certain qu’il faille réduire les inégalités, sinon marginalement, puisqu’elles sont stables depuis 30 ans s’agissant des revenus. C’est moins vrai sur le patrimoine pour les 0,1% les plus riches grâce à la hausse de la bourse. Par contre il faut absolument augmenter les salaires nets les plus bas. Cela ne peut résulter que d’un ensemble de solutions :

- la convergence progressive vers la durée de travail à temps complet tout au long de la vie et le taux d’emploi de l’Allemagne, ce qui veut dire l’accroissement de la durée annuelle du travail et le recul progressif de l’âge de la retraite, ce qui permettra une augmentation des salaires bruts et encore plus forte des salaires nets ;

- la réduction des cotisations sociales, mais au prix d’une réduction correspondante des transferts sociaux ;

- l’accroissement de l’écart entre la rémunération du travail et celle du non travail des inactifs non retraités ;

- l’accroissement de l’écart entre la rémunération nette du travail et le montant des retraites par répartition, actuellement supérieur en moyenne à celui des actifs. Le manque à gagner des retraites par répartition serait compensé par un chapeau capitalisation qui assurera en même temps une part plus importante des résidents français dans la détention des actifs français au lieu de les laisser aux fonds de pension étrangers

- l’introduction d’une TVA sociale transférant une partie des cotisations sociales vers la TVA qui favoriserait les exportations et défavoriserait les importations.

Un tel ensemble de mesures serait loin d’être aisé à mettre en œuvre et va à l’opposé des programmes du NFP et du RN.Il faudrait également assurer un équilibre politique en demandant un effort supplémentaire aux plus aisés qui serait la contrepartie de la quantité de travail supplémentaire demandée aux salariés. Cela pourrait prendre la forme d’une tranche supplémentaire de l’impôt sur le revenu et d’une taxation additionnelle modérée du capital qui taxerait plutôt l’accroissement du capital que son stock. La transmission intergénérationnelle pourrait être améliorée en facilitant les donations.

La question du logement est particulièrement complexe. Tout d’abord il faut favoriser à court terme l’offre locative en revenant sur l’interdiction de la location des passoires thermiques et en rendant plus attractive la fiscalité des loyers, comme le fait la Belgique. Il faut revenir d’urgence sur l’artificialisation zéro des sols. S’agissant des passoires thermiques leur taxation serait préférable en cas de location, afin d’inciter les propriétaires à effectuer les travaux d’isolation. L’APL doit être également repensée pour éviter sa capitalisation dans les loyers. Les normes de construction excessives devraient être assouplies. L’attribution des logements sociaux pourrait donner une préférence relative à ceux qui travaillent avec de faibles salaires avec une durée minimale de résidence en France.

Toutefois la clef fondamentale de la relance de la construction réside dans la baisse des taux d’intérêt qui est essentielle tant pour l’investissement privé que pour les logements sociaux. Or les programmes du NFP et du RN, s’ils sont appliqués, vont entrainer une hausse massive des taux d’intérêt qui a déjà commencé. Le spread des taux avec l’Allemagne est passé en une semaine de 0,5 à 0,8%. Les taux français ont déjà dépassé les taux portugais et vont bientôt dépasser les taux espagnols et les taux grecs. C’est tout à fait hallucinant quand on se souvient de la situation dramatique dans laquelle se trouvaient le Portugal et la Grèce après la crise économique et financière de 2008/2010. Les gouvernements et les citoyens de ces pays ont fait des efforts inouïs pour sortir de la crise et en recueillent maintenant les fruits. Il n’y a aucune complaisance à attendre de la part de l’ensemble des pays de la zone Euro à l’égard des risques majeurs sur la stabilité de l’Euro que ferait peser le laxisme français. On n’a encore rien vu des effets des résultats probables de l’élection dès le 8 juillet. La France de 2024/2025 est bien partie pour devenir la Grèce de 2014/2015.

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