Le Pape François à propos de Mgr Aupetit : le péché de chair, « ce n’est pas bien grave »<!-- --> | Atlantico.fr
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Le pape François a accepté la démission de Mgr Aupetit.
Le pape François a accepté la démission de Mgr Aupetit.
©Zakaria ABDELKAFI / AFP

Coquineries vaticanesques 

Alors on va pouvoir s’en donner à coeur joie…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Jésus : « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ». Et le Souverain Pontife, fidèle à l’enseignement du Christ, n’a pas jeté la première pierre sur l’archevêque de Paris démissionnaire.

Dans l’avion qui le ramenait de Lesbos, il a fait quelques confidences aux journalistes. Avec tout le respect qu’on doit à Sa Sainteté, on peut les trouver savoureuses et même croustillantes. 

Il a tout d’abord estimé que le péché de chair « n’était pas le pire ». On est bien d’accord. Puis, il a indiqué que ce n’est pas à cause de ce péché qu’il avait accepté la démission de Mgr Aupetit « mais à cause de commérages qui l’empêchaient de poursuivre son action ». 

L’entrevue entre les deux hommes a dû être précise et détaillée. Voici en effet ce qu’a dit le Pape :  « le péché de Mgr Aupetit n’a pas été total ». Il s’agissait seulement « de caresses et de massages prodigués à sa secrétaire ». Doux Jésus ! 

L’archevêque de Paris n’est donc pas allé jusqu’au bout. Un petit, tout petit péché qui n’a certainement pas permis à la charmante secrétaire d’aller au septième ciel. Le Pape François a par ailleurs exprimé sa solidarité avec Mgr Aupetit : « j’ai moi-même été pécheur » a-t-il dit. Nous nous interdisons de penser et d’écrire ce qu'il a pu faire quand il était jeune séminariste en Amérique Latine… 

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Le moment est venu, avec j’espère la bénédiction du Souverain Pontife, de raconter une histoire que je gardais secrète. J’étais en vacances dans un petit village du Var. Un dimanche matin je me suis installé à la terrasse d’un café qui faisait face à l’église. Quand la messe a été terminée, trois dames âgées sont sorties du bâtiment. Trois, seulement trois. 

Puis de l’église est sorti un jeune homme, tee-shirt bleu et jean, plutôt beau gosse. C’était le curé. Il est passé devant moi et je lui ai demandé s’il pouvait m’accorder quelques minutes. Avec bienveillance il m’a répondu que oui. Je lui ai dit : «  ça ne vous gêne pas de dire la messe dans une église déserte ? ».

Il m’a répondu non « car à église j’ai un copain à qui je parle souvent, c’est Jésus » il a ajouté « je sais que ce village est déchristianisé mais ici j’ai trouvé des amis, une famille. Tout le monde me salue, tout le monde m’invite à déjeuner ou à dîner ». 

Et avec un petit clin d'œil il a ajouté : « j’ai même trouvé ici une petite amie ». Puis avec son doigt il a fait chut : « ne donnez jamais mon nom ». Je pense que compte tenu des propos du Pape François je pourrais le faire. Mais je m’en abstiendrai car je ne suis pas sûr que l’évêque du diocèse ait entendu les saintes paroles du Souverain Pontife. 

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