C’est le bouquet !
La municipalité (verte) de Poitiers va changer ses fleurs car celles-ci n’étaient pas bienveillantes avec les insectes…
Elle a dû recevoir un appel d’Aymeric Caron.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Jusqu’il y a peu, Poitiers s’enorgueillissait de figurer au top des « villes et villages fleuris de France ». Elle avait même reçu la distinction suprême : « Quatre fleurs ». Or il s’agissait d’un crime inexpiable.
La crime a été découvert par le plus grand des hasard. Un jour, la maire écolo de la ville se trouvait dans la bibliothèque de sa mairie. Elle aperçut un livre qui portait comme titre « Les fleurs du mal » (d’un certain Baudelaire).
Comme elle n'avait pas une minute à perdre, tout son temps étant consacré à sauver la planète, le climat et l’environnement, elle se contenta de lire seulement le titre. Et alors elle eut une illumination.
Les fleurs du mal étaient dans sa ville ! « Voraces en eau » et « « dommageables aux insectes » selon ses propres termes. Et d’un coup, d’un seul, elle décida d’investir dans une autre floraison, économe en eau et bienveillante avec les insectes !
Ayons une pensée pour les milliers de moustiques, d’araignées et de fourmis qui sont morts à cause des fleurs du mal. Réjouissons-nous pour les habitants du Sahara et du désert de Gobi auquel la ville de Poitiers va pouvoir envoyer de l’eau. Et contemplons avec ravissement le bouquet de conneries qui vient de fleurir à Poitiers.
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