Il y a de Gaulle et de Gaulle…<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Charles de Gaulle s'exprimant lors d'une allocution.
Charles de Gaulle s'exprimant lors d'une allocution.
©AFP

Il y en a un de trop

Charles est grand et Pierre est petit.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Pierre de Gaulle, 60 ans, est le petit-fils du général. Il porte un beau nom. Et il en abuse pour dire des énormités.

Pierre de Gaulle est conseiller en stratégie. Et sa stratégie consiste à haïr les États-Unis et à aimer la Russie. Il aime cette dernière jusqu’à la folie.

Il ne trouve que des mérites à Poutine. Pour lui, le chef du Kremlin est un homme, un vrai. Pierre de Gaulle est un poutinolâtre. Pour lui, c’est l’Occident qui a déclaré la guerre à la Russie. Mais il a toute confiance en l’armée russe car il considère que l’occident et l’OTAN perdront cette guerre qu’ils ont selon lui déclenchée contre la Russie.

Il considère que l’Occident n’est plus rien. Car il a abandonné toutes ses valeurs. Et celles-ci, d’après Pierre de Gaulle, se trouvent désormais en Russie : la morale, l’amour de la patrie et de la famille. Il ose se référer à son grand-père dont il rappelle qu’il voulait « une politique équilibrée » entre les États-Unis et la Russie. En quoi sa politique à lui est-elle équilibrée ? Pierre de Gaulle pousse le bouchon encore plus loin quand il dit qu’il serait « honoré » d’avoir la citoyenneté russe.

On ne le retient pas. Devenu citoyen russe, il pourra rejoindre en Tchétchénie Gérard Depardieu. Mais Pierre de Gaulle n’est pas seul dans son combat. Il a le soutien de Dominique de Villepin. L’anti-américanisme est une pathologie qui se soigne difficilement. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !