Quel énergumène !
Guillaume Peltier, l’homme par qui le scandale arrive…
Ces derniers jours, il était particulièrement déchaîné.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Dans la galaxie des Républicains, Guillaume Peltier se situe à droite. Et même très à droite. Il était donc logique qu’il déclare sa flamme à Robert Ménard, le maire de Béziers.
« Je me plais à discuter avec lui, à travailler avec lui, à échanger avec lui », a-t-il déclaré. Christian Jacob, le patron des Républicains, a vu brun. Et dans sa colère, il a déchu Guillaume Peltier de son statut de numéro 2 du parti.
Il n’est quand même pas allé jusqu’à demander son exclusion. Cette péripétie guignolesque nous laisse songeur. Car si on voit bien qui est Guillaume Peltier, on se demande vraiment qui est Christian Jacob…
Peltier est manifestement un forcené de la provocation. Parallèlement, il a un point commun avec Macron : le « en même temps ». En même temps donc il sert la main de Ménard et annonce son soutien à la candidature de Xavier Bertrand qui est un centriste bon teint.
Un grand, très grand écart ! Dans l’incapacité où nous sommes de comprendre les complexes motivations de Peltier, une hypothèse nous vient à l’esprit : il ferait n’importe quoi pour emmerder Christian Jacob…
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