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Le Premier ministre Jean Castex serre la main de partisans alors qu'il arrive pour un déplacement d'Emmanuel Macron le dernier jour de la campagne, à Figeac, le 22 avril 2022.
Le Premier ministre Jean Castex serre la main de partisans alors qu'il arrive pour un déplacement d'Emmanuel Macron le dernier jour de la campagne, à Figeac, le 22 avril 2022.
©Ludovic MARIN / AFP

Il va nous manquer

Son sort est hélas scellé.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Nous Jean Castex on l’aimait bien. Nous raffolions de son accent rocailleux qui nous changeait en bien du parler pointu de Macron. Ses sorties nombreuses et contradictoires sur le Covid nous égayaient.

Quand il parlait de l’insécurité, du chômage et du pouvoir d’achat, on ne comprenait rien car il n’y avait rien à comprendre. Mais c’était jouissif comme le sont les borborygmes d’un nourrisson.

Et, ô rage, ô désespoir, il va nous quitter. Ainsi en a décidé son patron. Il a  pourtant dit qu’il allait le garder car Castex avait fait un « travail formidable ». Dans un même souffle, il a ajouté que c’était seulement pour quelques jours car un peu de renouveau s’imposait.

Et son entourage a précisé que les bons et loyaux services de Jean Castex prendraient fin le 1er mai. Ce jour-là, son employeur se fera certainement un devoir de lui offrir du muguet…

Au XIXème siècle, quand on voulait renvoyer une bonne ou une cuisinière, on disait qu’on lui donnait ses « huit jours ». Le temps pour elle de faire ses bagages. C’est la durée de vie que le maître de l’Elysée a accordé à son majordome. Ce dernier, ainsi prévenu et condamné, a décidé, en bonne logique, de n’en foutre plus une rame.

A l’office, c’est-à-dire à Matignon, il passe dorénavant son temps à faire des exercices de yoga. Ce qui favorise la méditation. De sorte qu’il sera détendu le jour où son patron lui montrera la porte. Et il pourra enfin lui dire ce qu’il n’avait pas osé lui dire auparavant : « qu’est-ce que t’as pu me faire ch… ».

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