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“Et rien d’autre” : le mystère Salter (et le programme culture-tops de la semaine suivante)
©La-tempete.fr

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"Et rien d'autre" est probablement le roman qui a obtenu la plus forte couverture presse de la rentrée littéraire. Et il a été, le plus souvent, encensé. Pourtant, Valérie Nivet-Doumer n'a pas pu le terminer... Est-ce un livre fait surtout pour les hommes ?

L’auteur

Né à New York en 1925, James Salter est à la fois romancier, nouvelliste et scénariste. Il est considéré comme l'un des écrivains les plus artistiques de la fiction américaine moderne. Son recueil de nouvelles, Dusk and Other Stories (American Express) a reçu en 1988 le PEN/Faulkner Award. Pilote de formation ( Académie de West point), James Salter participe à ses premières missions en Asie, puis plus particulièrement en Corée, au sein d’une unité de chasseurs de migs où il se fait remarquer par ses exploits. Il s’inspirera largement de cette expérience à travers son premier roman, the Hunters,1956 (Flammes sur l'Asie, en version française), porté à l'écran en 1958 avec, en vedette, Robert Mitchum.

Thème

Philip Bowman, un jeune officier américain, engagé sur un porte-avions au large du Japon, survit à l’enfer de la Seconde Guerre mondiale et rentre indemne à New York, des rêves plein la tête. Embauché par un éditeur, il devient rapidement directeur littéraire et voit, avec bonheur, les portes  de l’intelligentsia new-yorkaise s’ouvrir à lui. Avec succès, il s’infiltre habilement dans ce milieu très fermé où il peut enfin vivre une vie professionnelle épanouie, au milieu d’auteurs et d’éditeurs.Pourtant, ses victoires professionnelles ne suffisent  pas à combler sa quête d’idéal, car l’amour parfait semble plus difficile à  atteindre… Derrière le foisonnement des personnages, les initiés pourront reconnaître les silhouettes de Norman Mailer, Truman Capote ou de leur éditeur, Joe Fox.

Points Forts

Désolée, je n'en vois pas...

Points faibles

  • James Salter nous perd très vite dans une multitude de détails inutiles. Impossible de suivre le fil directeur. D’ailleurs y en a-t-il vraiment un ?
  • A chaque fois que James Salter croise la route de quelqu’un, non seulement  il s'attarde sur ce personnage secondaire qu’on ne reverra plus jamais, mais aussi sur sa femme, puis ensuite sur sa maîtresse, et puis encore sur la petite vendeuse qu'il a croisée totalement par hasard. A la fin, on ne sait plus de quelle femme il parle...
  • Des petites histoires sans intérêt, donc, de personnages - beaucoup trop ! - qui n’en ont pas plus…

En deux mots

J’avais pourtant  beaucoup aimé "Un Bonheur parfait". Force est de constater que "Et rien d’autre" ne lui arrive pas à la cheville…  Même si James Salter est loué et reconnu pour  son œuvre - on ne peut pas la  lui dénier -, il m'est impossible de comprendre pourquoi ce dernier livre a été quasi unanimement porté aux nues par la critique ! Un tapage médiatique d’une seule voix qui a fait pourtant beaucoup de bruit…  

Pour ma part, je ne retiendrai de ce roman que l'ennui qui ne m’a pas lâché jusqu’à la 203 ème page, où je l’ai abandonné… Pour un autre ! Triste histoire d'amour...

Recommandation

Bof !

Roman

Et rien d’autre, de James Salter, Editions de L’Olivier (22 euros)

Et le programme de la semaine suivante

lundi 13 octobre : Anne Touchard, théâtre, Les Nègres de Jean Genet, mise en scene de Bob Wilson, à l'Odéon

mardi 14 : Jacques Paugam, théâtre, Si Guitry m'etait conté par Jacques Seyres, au studio-théâtre de la Comédie française

mercredi 15 : Brigitte Chirié-Serrell, Opéra, La tosca de Puccini

jeudi 16 : Francois Vincens, opéra, Castor et Pollux de Jean-Philippe Rameau

vendredi 17 : Sylvia Abouzeid, théâtre, Le joueur d'echecs de Stefan Zweig

samedi 18 : Anne Touchard, expo, Impression, soleil levant au musee marmottan-monet

dimanche 19 : Francoise Cazalis, livre, "Ne pars pas avant moi", de Jean-Marie Rouart

Source image : Twitter

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