
Et en cas de nouvelle dissolution, quels pronostics concrets ?
Si l’Élysée relançait les législatives en 2025, le Rassemblement national présenterait des candidats dans les 577 circonscriptions et pourrait engranger jusqu’à 180 sièges, sans toutefois atteindre la majorité absolue. L’équation des autres blocs dépendrait d’alliances fragiles : une gauche soudée conserverait la plupart de ses sortants, mais éclatée, elle verrait nombre de circonscriptions basculer soit vers le RN, soit vers un « bloc central » (Renaissance, MoDem, Horizons, LR modérés) lui-même menacé par ses propres rivalités internes. Le nombre réduit de triangulaires et l’élévation du seuil de qualification rendraient chaque dispersion fatale. Résultat probable : une Chambre toujours plus fragmentée, un gouvernement sans majorité stable et un risque de paralysie institutionnelle accru à la veille de la présidentielle de 2027.