Macron : «  Je n’ai pas réussi à révolutionner l’exercice du pouvoir présidentiel »<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron fait un geste vers son chien Nemo avant la rencontre avec le vice-chancelier allemand et ministre allemand des Affaires étrangères à l'Elysée, le 30 août 2017.
Emmanuel Macron fait un geste vers son chien Nemo avant la rencontre avec le vice-chancelier allemand et ministre allemand des Affaires étrangères à l'Elysée, le 30 août 2017.
©ALAIN JOCARD / POOL / AFP

Triste et pénible aveu

Nous partageons entièrement ses regrets.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Après son débat avec Marine Le Pen, le président de la République s’est laissé aller à quelques confidences désabusées et peut-être même désespérées : « j’incarnais le renouveau et j’ai cédé au classicisme du pouvoir présidentiel », a-t-il déclaré.

Pauvre Macron ! Quel poète, quel Dante dira ce que fut l’enfer de ces cinq ans passés à l’Elysée ? C’était affreux : soumis à un protocole étouffant, obligé de présenter ses vœux aux Français chaque 31 décembre.

Autres souffrances vécues par cet homme auquel la fonction présidentielle avait enlevé toute la fougue juvénile qui faisait son charme : nommer un Premier ministre courtisan, présider un Conseil des ministres avec des participants qui se taisent de peur d’être grondés. Mettre un smoking pour les dîners de gala officiels…

Aucun d’entre nous n’aurait accepté de subir toutes ces affreuses tortures. Avec courage et abnégation Macron les a supportées et malgré les insultes a gravi son Golgotha portant sur ses frêles épaules sa croix élyséenne.

Nous comprenons bien que pour son nouveau quinquennat, il va réussir là où il a échoué pendant le premier : il va révolutionner l’exercice de la fonction présidentielle. Pour ce faire, plusieurs pistes s’offrent à lui.

Il pourrait apparaître vêtu d’un polo comme lors de sa première campagne présidentielle. Ça le rendrait proche de nous alors que son costume cravate nous en éloigne. Il pourrait faire plus et mieux : confier le poste de président à Nemo. Et c’est cet admirable chien qui le tiendra en laisse !

Un beau spectacle qui réjouira le parti animaliste. Macron pourrait aussi aller plus loin dans sa révolution élyséenne : laisser sa place à une femme. Il y en a une qui veut bien. Mais il ne fera pas ça car nous le soupçonnons fortement d’être misogyne…

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