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Comment la Banque centrale et les gouvernements sont devenus une pompe à fabriquer le vote socialiste
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Ouroboros

Une petite observation sur les votes démocratiques en régime klepto. Dans ce système, les gouvernements achètent des votes, creusent des déficits, empilent les dettes et les banques les financent avant de se refinancer auprès des Banques Centrales malgré leur insolvabilité.

Bruno Bertez

Bruno Bertez

Bruno Bertez est un des anciens propriétaires de l'Agefi France (l'Agence économique et financière), repris en 1987 par le groupe Expansion sous la houlette de Jean-Louis Servan-Schreiber.

Il est un participant actif du Blog a Lupus, pour lequel il rédige de nombreux articles en économie et finance.

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Ce que nous appelons le régime klepto, c’est le régime dans lequel La Banque Centrale et les gouvernements sont alliés pour faire durer le système coûte que coûte sur le dos du peuple.

Dans ce système, les gouvernements dépensent, achètent des votes, creusent des déficits, empilent les dettes et les banques les financent, lesquelles banques, ensuite, se refinancent auprès des Banques Centrales malgré leur insolvabilité.

En une phrase, tout est dit, apprenez-là par cœur.

Le système ainsi bâti est un système profondément injuste ; ceux qui sont près de la manne financière et qui bénéficient de l’argent gratuit, ou en font métier, s’enrichissent scandaleusement. A la fois parce qu’ils ont accès au crédit quasi gratuit, mais aussi parce que la politique des Banques Centrales visent à stimuler la prise de risque, c’est à dire à faire monter les Bourses.

Donc, ceux qui sont près des canalisations qui déversent l’argent s’enrichissent de manière éhontée, ils restent riches, même s’ils ont failli et gaspillé. Ceux-là, mettons que ce sont les 1%. Nous aurions tendance à être plus restrictif, et à dire les 0,25%, mais peu importe, les 1% sont entrés dans les mœurs.

En raison des déficits, les dettes s’accumulent, la croissance devient impossible. En plus, les kleptos sont les rois des marchés, ils excipent de l’insolvabilité qu’ils ont créée, la leur et celle de leurs complices des gouvernements, pour imposer des politiques d’austérité… au peuple.

La croissance déjà faible ralentit encore, le chômage déjà élevé par les politiques kleptos précédentes augmente. Il y a de plus en plus de pauvres. Donc, il faut les assister.

Donc la clientèle potentielle des partis de gauche et des partis extrêmes augmente. Celle des partis bourgeois diminue. Les partis bourgeois, dans leur courte vue, endossent et valident les thèmes des partis de gauche. Tout le monde va dans le même sens. Les extrêmes, eux, font leur travail de gaspillage, ils fourvoient les peuples, neutralisent les mécontentements.

Plus la situation s’aggrave, moins on ose faire machine arrière, on continue donc les déficits, la dette; avec la complicité avec les banques et les banquiers centraux. On augmente le scandale des privilégiés, des riches, et on est encore plus validé à dénoncer les inégalités… que l’on crée.

En même temps, comme on augmente la masse de pauvres qui dépendent de la répartition et des largesses de l’Etat, on enfle encore sa clientèle potentielle.

Ainsi le régime klepto a mis en place une pompe, un mouvement perpétuel d’appauvrissement du peuple, mais qui lui donne en plus, de plus en plus de soutien et de voix pour que cela continue.

L’alliance scandaleuse, inique, a trouvé le moyen, quels que soient ses échecs de se maintenir au pouvoir. Elle crée les inégalités avec l’aide de la finance, elle les dénonce et elle est réélue.

Voilà ce qui s’est passé aux Etats-Unis.

Toute ressemblance avec ce qui s’est passé, se passe et se passera en France sera le fait du hasard, bien entendu.

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