Colonisation : le procès inique fait à la France…<!-- --> | Atlantico.fr
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Claude Askolovitch (à gauche sur la photo) avait accusé Houellebecq de mensonges parce que l’écrivain avait relevé que Sartre appelait dans les années 60 à tuer les Blancs.
Claude Askolovitch (à gauche sur la photo) avait accusé Houellebecq de mensonges parce que l’écrivain avait relevé que Sartre appelait dans les années 60 à tuer les Blancs.
©Ludovic MARIN / AFP

Parole à la défense

On veut nous remettre un casque colonial.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le Point a ouvert ses colonnes à Claude Askolovitch. Le journaliste avait accusé Houellebecq de mensonges parce que l’écrivain avait relevé que Sartre appelait dans les années 60 à tuer les Blancs. Le mensonge - ou en tout cas la demi-vérité - était du côté d’Askolovitch. 

Mais dans Le Point, le chroniqueur de France Inter affirme que la citation de Sartre a été tronquée et qu’il faut y voir simplement une valeur symbolique. 

Admettons et regardons en face cette polémique. Ceux qui, comme Askolovitch, exonèrent l’auteur de “L'être et le néant” sont en guerre. En guerre contre la France. Non pas celle des années de la colonisation. Le temps a passé. De Gaulle a donné l'indépendance à nos colonies d’Afrique noire en 1958, et l’Algérie a arraché la sienne en 1962. A la limite, on pourrait donc imaginer une simple et inoffensive querelle d'historiens. Or, ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Si la France est ainsi mise au banc des accusés, c’est pour lui faire baisser la tête. C’est pour qu’elle reconnaisse qu’elle est toujours et de toute éternité, raciste et colonisatrice. 

Cette bataille a un sens très actuel. Et Askolovitch ne l’ignore pas. La querelle sur les propos de Sartre en témoigne éloquemment. Et nous sommes nombreux à ne pas vouloir qu’on nous affuble d’un casque colonial et qu’on nous oblige à raser les murs !

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