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Ces 10 villes ont déjà connu la fin du monde… et ces 5 autres pourraient bientôt la connaître
©Masahiro Kaji - The Japan's Dive-spot Gallery

Anticipation

La fin de l'année approche, et il semble bien que le monde ne touche pas encore à sa fin. Voici pourtant quelques villes dont les habitants ont bien dû croire à l'apocalypse...et d'autres qui s'y préparent.

Si ni les catastrophes natuelles, ni la folie de l'homme ne sont encore parvenues à détruire notre planète, certaines villes ont déjà été littéralement rayées de la carte. D’Alexandrie à Pavlovpetri en passant par Port Royal, passage en revue des ruines de dix civilisations détruites au cours des temps.

Alexandrie et son célèbre port : Septième merveille du monde, le port d’Alexandrie se trouve pourtant à cinq mètres sous l’eau dans le port de l’ancienne capitale d'Égypte. Les temples, les théâtres, les palais construits tout au long des siècles qui avaient été détruits mais aussi enfouis sous la vase des ports obsèdent les archéologues qui ne cessent de les rechercher, les étudier. Les archéologues ont ainsi répertorié plus de 1000 colonnes, des dizaines d’obélisques, plus de vingt sphinx et encore beaucoup d’autres choses.

Cliquer pour agrandir (Source http://www.smithsonianmag.com)

Mahâballipuram : La cité de l’Atlantide est généralement évoquée lorsqu’on parle de villes engloutie par les eaux. Moins connue mais pourtant plus réelle, la cité sur la côté de Mahâballipuram est tout aussi incroyable et nourrie les légendes depuis des milliers d’années. Des ruines sous-marines ont ainsi été découvertes au sud-est de l’Inde dans le Golfe de Cambray : il s’agirait de six temples construits il y a plus de 10 000 ans comme rétribution divine. Un septième temple, qui lui n’a pas été englouti par les eaux, avait été construit au même moment et confirmerait la légende que les pêcheurs se transmettent de génération en génération. Rien ne confirme encore que les ruines retrouvées sont bien celles des six temples, mais les chercheurs n’en continuent pas moins leurs études pour confirmer un jour peut-être, la légende des temples du Mahâballipuram .

Cliquer pour agrandir (Source Flickr/Senthil-kumar)

Pavlopetri : Située en Grèce sur la côte ionienne au sud du Péloponnèse, cette cité portuaire de l’âge de bronze rassemble les vestiges archéologiques les plus anciens d’une ville submergée connus. En effet, les premières traces d’occupations datent de près de 5 000 ans. Des poteries retrouvées indiqueraient en effet selon certains archéologues que la cité daterait de 5 ou 6 millénaires, c’est-à-dire du Néolithique. C’est le Dr Nicholas Flemming qui a découvert dès 1967 les vestiges de cette ville engloutie par les eaux. Il aura néanmoins fallu attendre 2009 pour que Pavlopetri soit enfin explorée.

Cliquer pour agrandir (Source Chris Doyal)

Port Royal : Ancien siège du gouvernement britannique en Jamaïque, mais également principal port de pêche et de commerce de l’île tout au long du XVIIe siècle, la ville connaît une fin funeste le 7 juin 1962. Son port, qui constituait tout de même l’un des treize paradis des frères de la côte, est en effet détruit par un grand tremblement de terre. L’eau recouvre alors les deux tiers de la ville qui ne retrouvera jamais sa prestance d’antan, l’activité commerciale de Port Royal se déplaçant dans la ville voisine de Kingston. A condition d’aimer la plongée sous-marine, les curieux pourront encore aujourd’hui observer quelques fortifications qui leur rappelleront la beauté passée de la ville

(Source www.waterwideweb.com)

Les villages perdus : Bien que récente, l’histoire des dix villages perdus canadiens n’est pas très connue en France. Le 1er juillet 1958, dix communautés de la province d’Ontario sont en effet englouties sous les eaux. Rien à voir cette fois avec un tremblement de terre, un tsunami ou une autre catastrophe naturelle. Non, les habitants de ces dix petites villes savaient ce qui les attendait. L’inondation étant tout simplement le résultat de la construction du barrage de Moses-Saunders commencée dès l’année 1954. Toujours est-il que six villages et trois hameaux de l’est ontarien ont été engloutis par les eaux, et leurs milliers d’habitants de perdre leurs foyers, leurs repères.

La structure sous-marine de Yonaguni : Dans l’archipel japonais Ryukyu, à l’extrémité sud de l’île Yonaguni, les pêcheurs locaux parlent souvent d’un palais englouti. Légendes ? Réalité ? Kihachiro Aratake, un organisateur de plongées touristiques, décide de découvrir la vérité. En 1985, il trouve alors des plateformes de grès dont la forme se rapproche beaucoup des pyramides amérindiennes ou des ziggourats de Babylone. Des années plus tard, en 1996, le professeur de géologie Masaaki Kimura mène des études plus poussées et assure ainsi en 1999 que les vestiges trouvés dans l’eau sont en effet des constructions réalisées par l’homme puisqu’on peut observer des rues, des escaliers à angles droits… Et l’universitaire d’assurer qu’il s’agissait d’un château ou d’un temple.

Cliquer pour agrandir (Source http://www.yonaguni.ws/)

Ys : Cette ville légendaire de Bretagne, véritable Atlantide française, aurait été selon la légende engloutie pour punir Dahud de ses péchés. Dahud appartient aux légendes bretonnes. Fille du roi de Cornouaille et de la reine du Nord, c’est elle qui aurait fait bâtir la ville d’Ys où le plaisir, alors intolérable aux yeux du catholicisme, régnait.

Rungholt : Ville du nord de l’Allemagne, Rungholt, située sur l’île de Strand, a été submergée le 16 janvier 1362 par les vagues d’une onde de tempête dans la mer du Nord.  Il aura fallu attendre la fin du XXe siècle pour découvrir les ruines de cette cité dans la mer des Wadden qui démentirent alors les légendes sur la richesse et la taille de Rungholt.

Pompéi : Cette ville italienne de Campanie est l’une des cités disparues les plus célèbres. Fondée au Vie siècle av. J.-C., elle reste en effet très célèbre pour avoir été détruite à la suite d’une éruption du Vésuve le 24 août 79. Pompéi échappa néanmoins au pire puisque l’éruption créa une gaine protectrice qui explique son incroyable état de conservation et qu’elle soit classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997.

Cliquer pour agrandir (Source Reuters)

Hiroshima : Point de catastrophe naturelle ici. Cette ville située sur la côte Nord de la mer intérieure de Seto sur l’île de Honshu au Japon ne doit sa destruction qu’à l’action de l’homme. Hiroshima connaît en effet la fin du monde le 6 août 1945 quand elle devient la première ville à être la cible d’un bombardement atomique.

Cliquer pour agrandir (Source http://www.chinfo.navy.mil/navpalib/images/historical/hiroshima.jpg)

Si certaines villes ont déjà connu la fin du monde, d’autres l’attendent. Et rien à voir ici avec le calendrier maya. Plusieurs cités pourraient en effet être détruites plus vite qu’on ne le pense.

San Francisco : La ville californienne se trouve en effet à proximité des failles de San Andreas et de Hayward, ce qui explique la fréquence des séismes dans la région. Les deux plus importants ayant touché San Francisco en 1906 et 1989. Si les dégâts et le nombre des victimes ont été limités, tout le monde attend le « Big one », le nom donné au tremblement de terre dévastateur qui devrait survenir sur la côte ouest des Etats-Unis.

Venise : La ville italienne sombre depuis maintenant des années dans les eaux méditerranéennes. Et le réchauffement climatique qui entraîne notamment une montée du niveau des eaux ne devrait pas arranger les choses.

Cliquer pour agrandir (Source Reuters)

Seattle : La côte ouest américaine est décidément loin d’être le meilleur endroit si l’on veut échapper aux risques sismiques. La ville où il pleut plus de 360 jours par an se situe en effet au point de rencontre entre la plaque nord-américaine, la plaque Pacifique et la plaque Juan de Fuca.

Goma : Située en République démocratique du Congo, la ville est bâtie sur les anciennes coulées de lave issues de la chaîne volcanique des Virunga, et plus particulièrement sur celles du volcan Nyiragongo. La ville pourrait donc se retrouver ensevelie sous la lave de Nyiragongo qui a déjà ravagé le quartier commerçant lors de sa dernière éruption en 2002.

Cliquer pour agrandir (Source Reuters)

Dacca : La capitale du Bangladesh est régulièrement touchées par des inondations provoquées par les moussons.Les cyclones n'épargnent pas non plus la ville.

Cliquer pour agrandir (Source Reuters)

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