Ce que l’Ukraine nous dit de nous...<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Défense
Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse commune.
Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse commune.
©LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

Si loin et si proche

Regardons-nous dans le miroir que nous tend Kiev.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

L’image qu’ils nous renvoient nous dit que nous sommes frères. Que nous sommes issus de la même tradition chrétienne. Que nous sommes des Européens...

Les frontières orientales de l’Ukraine sont les limbes des Romains. Au-delà, vivent les barbares, les barbares poutiniens. L’Ukraine est à l’évidence un avant-poste de l’Occident. Et c’est pourquoi le satrape du Kremlin veut sa mort. De son propre aveu, il est en guerre contre l’Occident.

Ses propagandistes ne cessent de le marteler : l’Occident est faible et corrompu. Il doit être nettoyé, purifié. La guerre en Ukraine est donc une guerre contre nous.

Dans cette guerre, nous ne mourons pas. Nous laissons ce soin aux Ukrainiens. Et c’est pour nous qu’ils meurent. Des années de paix et de prospérité nous ont habitués à notre confort. Quelques centimes d’euros de plus à la pompe, et nous pleurons. Le prix de l’électricité augmente, et il faut se chauffer à 19 degrés, et nous gémissons.

En Ukraine, il fait -20 degrés, et on y tremble de froid. Les Russes détruisent toutes les infrastructures électriques. En Ukraine, on meurt sous les bombes et on résiste à l’invasion russe. Ne nous plaignons pas. Ceux qui sont à plaindre, ce sont ceux qui meurent pour nous et à notre place. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !