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Brigitte Bardot, la grande amoureuse
©Capture d'écran / librest.com

Bonnes feuilles

La maison d'édition "Plon" publie La recluse, Le mystère de Brigitte Bardot de Michel Goujon. Extrait 2/2.

Le point de départ chez Brigitte, c’est le battement du cœur. Besoin d’aimer, besoin de vivre. Une soif d’absolu dans la passion à tous les tournants de l’existence. Elle a été infidèle aux hommes qu’elle n’aimait plus. Elle les a quittés avant qu’ils ne la quittent. Ou quand un autre entrait dans le champ du désir et du regard.

Brigitte est avant tout amoureuse de l’amour.

Présenter ici de façon exhaustive ses amours tumultueuses, évoquées et décrites à satiété dans la foison des récits biographiques et des magazines qui lui furent consacrés, n’aurait pas de sens. Brigitte a tourné la page. Nous avons choisi dans les chapitres qui suivent de ne revenir que sur ces moments éternels, où le présent oublie le temps, en suspend son cours torrentueux. Peut-être est-ce cela, « le temps de l’amour » : un temps arrêté, extatique ; ou au contraire un temps dilaté, infini…

À quoi bon un inventaire à la Prévert ? Parodiant le poète Pablo Neruda, nous nous contenterons ici de mettre dans la bouche  de Brigitte  : « J’avoue que j’ai aimé.»

Interviewée un jour par Jean Cau pour l’hebdomadaire L’Express, B.B. lui a livré sa philosophie amoureuse : « J’ai eu beaucoup d’amants dans ma vie. On a dit que je suis perverse. Ce n’est pas un problème de perversité, c’est un problème de tendresse. Pour moi, la seule présence qui compte autour de moi, c’est celle d’un homme. »

Son vieux russe

Dans son autobiographie intitulée Les Mémoires du diable, Vadim évoque sa rencontre avec Brigitte, en 1949 : « La première fois que je l’ai vue, elle avait 14 ans, et je n’ai pas douté un seul instant qu’elle venait d’une autre planète, une autre dimension. Je me suis dit : Mon Dieu ! Une extraterrestre. C’est Mozart. » Entre eux, c’est un coup de foudre. À 14  ans elle lui offre son amour, son corps, sa virginité. Né en 1928, Roger Vadim est son aîné de six ans. Sa maturité, son expérience la rassurent.

Lorsqu’elle quittera le giron familial en épousant son beau saltimbanque, il remplacera un temps la figure tutélaire du pater familias incarnée à la fois par Pilou et le Boum. Brigitte ne tardera pas à lui reprocher ce « statut » : « Pendant les quatre années de notre mariage, déclarera-t‑elle, Roger ne m’a jamais donné le sentiment de l’amour débordant, absolu, jaloux dont j’ai besoin. Il me donnait l’impression d’être mon père, mon frère, ou même quelqu’un d’indifférent. Quand je lui relatais qu’un quelconque acteur m’avait reluquée ou qu’il m’avait pris la main durant un cocktail ou ailleurs, Roger n’en faisait pas une histoire. Cela me rendait furieuse. Je voulais qu’il soit jaloux […]. Quand je suis amoureuse, je dois avoir cent pour cent d’amour en retour -il n’y a pas de milieu pour moi. Je donne tout à l’homme que j’aime, et je m’attends à ce qu’il en fasse de même. »

Pour se faire bien comprendre sur l’état de sa relation, après quelques années de vie commune, elle ajoutera : « Vadim est le plus merveilleux des frères, cela ne suffit pas. »

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