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Dans une tribune, Francis Lalanne appelle l'armée à renverser Macron
©Eric Feferberg / AFP

En vrille

Cet appel à un coup d'Etat militaire est passible de 75.000 euros d'amende.

Le chanteur Francis Lalanne, candidat des Gilets jaunes aux élections européennes de 2019, lors desquelles sa liste Alliance jaune a réalisé un score de 0,53%, a publié une tribune, ce 22 janvier, sur le site du blog complotiste FranceSoir.

Dans ce texte grandiloquent, il dénonce la "tyrannie" instaurée par le gouvernement au nom de la lutte contre le Covid-19. « Le chef de l’État et son gouvernement s’essuient les pieds sur le Droit Républicain comme sur un paillasson », écrit-il. « Le gouvernement est en train de commettre insidieusement un coup d’État au nom de la COVID ; et s’apprête à instituer la tyrannie comme un avatar de la République, à l’insu du peuple français », s'insurge le chanteur.

Remettant en cause les statistiques officielles de l'épidémie, il appelle « les forces armées pour se porter au secours du peuple dans la reconquête de sa souveraineté ».

« J’appelle les plus hauts dignitaires de l’Armée Française soucieux de faire régner l’Ordre et le Droit Républicain, de rappeler au Président de la République ainsi que su le faire en son temps le général De Villiers, le respect de ses prérogatives et l’intérêt de la Nation », écrit Francis Lalanne. Il demande concrètement aux militaires de « mettre fin à l'exercice du mandat de l'actuel président de la République » et le faire « comparaître  devant un tribunal constitué en Haute cour, pour répondre du chef de Haute trahison ».

Des propos passibles de poursuites en vertu de l'article 413-3 du Code pénal, qui punit de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende "le fait, en vue de nuire à la défense nationale, de provoquer à la désobéissance par quelque moyen que ce soit des militaires ou des assujettis affectés à toute forme du service national ».

La publication de cette tribune intervient au moment où d'anciens journalistes du journal France Soir (disparu en 2011 au format papier puis en 2019 au format numérique) lancent une pétition contre l'utilisation du nom de ce journal par ce blog, accusé de « répandre en toute impunité de fausses informations et des thèses complotistes dangereuses pour la société ».

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