Cancer de la vessie : des urologues alertent sur les symptômes encore trop méconnus<!-- --> | Atlantico.fr
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Le cancer de la vessie est responsable du décès de 5000 personnes chaque année en France.
Le cancer de la vessie est responsable du décès de 5000 personnes chaque année en France.
©ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Sensibilisation

Le cancer de la vessie est responsable du décès de 5000 personnes chaque année en France.

L’Association Française d’urologie (AFU) constate que le cancer de la vessie et ses symptômes sont encore trop méconnus. Pour améliorer le diagnostic précoce et accélérer l’accès aux innovations thérapeutiques, elle sensibilise, tout au long du mois de mai, le grand public aux signes qui doivent évoquer la maladie. Ce cancer « relativement fréquent et parfois agressif » touche chaque année 13 000 personnes et cause 5000 décès.

Les hommes de plus de 60 ans sont principalement touchés par le cancer de la vessie, « mais il est souvent plus grave chez les femmes, car des symptômes peuvent être mal interprétés et retarder le diagnostic », pointe le président de l’AFU, Benjamin Pradère. 

Le cancer de la vessie métastasique, qui s’est développé dans une autre partie du corps, est l’un « des cancers au pronostic le plus sombre et l’un des grands défis de l’urologie des années 2020 », précise un communiqué. La médiane de survie globale est « de seulement 5 à 7 mois avec un traitement standard ».

Le premier symptôme qui doit pousser à consulter un médecin rapidement, est la présence de sang dans les urines. Ce qu’on appelle aussi l’hématurie n’est généralement pas accompagnée de fièvre et peut être invisible à l’œil (microhématurie) ou au contraire entraîner une coloration des urines (macrohématurie). Elle n’est pas toujours présente tout au long de la miction et peut survenir par intermittence, précise Ameli.

D’autres symptômes ne sont pas spécifiques au cancer de la vessie et peuvent évoquer des cystites ou des troubles de la prostate. Les envies fréquentes d’uriner, les brûlures urinaires ou encore l’incapacité d’uriner, doivent susciter la vigilance. Les douleurs dans le bas du ventre, la perte de poids, la fatigue persistante ou les douleurs osseuses peuvent aussi évoquer la propagation du cancer de la vessie.

L’AFU recommande aux personnes qui présentent des facteurs de risques, les fumeurs et les personnes exposées à des toxiques professionnels, et qui présentent un signe urinaire de consulter. « Les examens permettront de déterminer s’il y a une tumeur vésicale (ou plusieurs) et le cas échéant d’en déterminer sa localisation, son agressivité (vitesse d’évolution ou « grade ») et si elle est restée superficielle (TVNIM) ou si elle a infiltré le muscle (TVIM) », précise-t-elle.

Le Parisien

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