Le 4 juin 1989, des milliers de manifestants chinois tombaient sous les balles du gouvernement sur la Place Tiananmen. 25 ans après, tout est encore mis en œuvre pour effacer cet événement de la mémoire collective.
6 juin 2014Le Réseau Atlantico
Best-Of du 7 au 13 décembre
Marie Holzman, a été enseignante à l'université. Elle est sinologue spécialiste de la Chine contemporaine, et traductrice. Elle est la présidente de l’association Solidarité Chine, créée en 1989 à la suite du massacre de Tien An Men. Marie Holzman a publié des ouvrages documentés sur les personnalités marquantes du mouvement démocratique chinois dont Wei Jingsheng, Lin Xiling, Ding Zilin, Hu Ping et Liu Qing. Elle a publié de nombreux ouvrages dont Chine, on ne bâillonne pas la lumière (2009 - J.-L Gawsewich) avec Noël Mamère.
Le 4 juin 1989, des milliers de manifestants chinois tombaient sous les balles du gouvernement sur la Place Tiananmen. 25 ans après, tout est encore mis en œuvre pour effacer cet événement de la mémoire collective.
La semaine dernière, le dissident chinois Chen Guangcheng trouvait refuge auprès de l’ambassade américaine, provoquant la colère du gouvernement chinois. Au delà du cafouillage diplomatique, cet incident montre qu'aucun citoyen chinois n'est à l’abri de la violence extra-judiciaire de son propre gouvernement.
La Chine et la Russie s’associent pour refuser l’intervention de l’ONU en Syrie. Peut-être parce qu'elles pratiquent aussi une répression brutale en Tchéchénie et au Tibet. Mêmes massacres, même impunité… Mais loin des regards.